D'après GMM
L'ancien président de la FIA, Max Mosley, remarque que ceux qui critiquent la nouvelle Formule 1 ont tous des intérêts personnels à faire valoir. Depuis la révolution technologique de la catégorie et l'arrivée des moteurs V6 turbos hybrides, Ferrari s'est révélée la plus critique. Max Mosley rappelle qu'il était à l'initiative de la réduction des cylindrées, voulant imposer au départ un quatre cylindres encore plus silencieux, argumentant que les V8 sont des « dinosaures ». « C'est une technologie très intéressante et c'est un changement. Si vous ne changez pas, vous disparaissez », de déclarer l'ancien président de la FIA à l'agence Reuters.
Stefano Domenicali a été écarté de Maranello et c'est un inconnu, Marco Mattiacci, qui le remplace à la tête de l'écurie. Pour autant, les critiques chez Ferrari ne se sont pas apaisées envers la F1 2014. Giovanni Malago, président du Comité olympique d'Italie, a récemment expliqué dans la presse italienne qu'il n'aime pas la nouvelle Formule 1. Et Ferrari s'est empressée de publier ses déclarations sur son site officiel. « Pour moi, c'est une forme d'automutilation », déclare Giovanni Malago. « J'espère que les gens qui dirigent ce sport vont revoir les règles, car la Formule 1 de maintenant a beaucoup moins d'attrait et c'est dommage, car c'est une monde extraordinaire ». L'Australie et la Malaisie ont offert deux courses en procession, couplé à une sonorité beaucoup plus douce des nouveaux propulseurs. Pour autant Bahreïn était un véritable suspense, avec une bataille roue dans roue de Lewis Hamilton (vainqueur) et Nico Rosberg.
« Bahreïn était fantastique et pas seulement pour notre équipe, mais pour le sport. Je suis certain que ce ne sera pas la dernière fois que nous verrons du grand spectacle cette année », d'affirmer le pilote Mercedes, Lewis Hamilton. Ferrari n'est pas la seule voix du paddock à critiquer la F1 2014, l'équipe Red Bull Racing tout comme le grand chef de la F1, Bernie Ecclestone, y sont allés de leurs commentaires sévères, à plusieurs reprises. Max Mosley remarque justement : « C'est très amusant, car on connait ces personnes et on sait comment ils agissent, notamment pour masquer leurs propres intérêts personnels. Mais ce qu'ils ne réalisent pas, c'est que le public l'a compris. La vérité est que le public n'y prête pas la moindre attention, selon moi ».
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