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F1: Vijay Mallya affirme que des voitures clientes seraient un désastre

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Khatir Soltani
L’écurie de Formule 1 Sahara Force India du milliardaire Vijay Mallya connaît une bonne saison et occupe actuellement le 5e rang du classement des constructeurs avec 98 points.

Cette performance lui permet d’être devant plusieurs écuries rivales, aux moyens beaucoup plus importants, comme McLaren, Lotus et Sauber.

L’écurie indienne profite pleinement d’un partenariat technologique avec Mercedes, portant sur le moteur, la transmission et ses dispositifs hybrides.

Nico Hülkenberg, Sahara Force India
Nico Hülkenberg, Sahara Force India (Photo: Sahara Force India)

Mais soyons honnête : les choses ne seraient pas plus faciles pour une écurie de petite taille ou moyenne de faire rouler des voitures clientes, produites par de grosses écuries ?

Cette idée circule dans le paddock depuis plusieurs années.

« Des voitures clientes seraient un désastre. Pas juste pour le paddock, mais aussi pour le sport », de répliquer Mallya sur Formula1.com

« L’ADN de la Formule 1 a toujours été à propos des écuries passionnées. Quand vous regardez comment ces grosses écuries ont commencé, comme Ferrari, Williams, Brabham ou McLaren, ce fut toujours à partir de gens passionnées. C’étaient aussi des entrepreneurs qui adoraient le sport automobile et tout cela a évolué en cette énorme chose appelée Formule 1. La passion est l’ADN de la F1 », de poursuivre Mallya.

« Et quand une petite équipe se glisse devant une plus grosse, cela crée un vent d’enthousiasme et le soutien des amateurs est fantastique. Les informations que je reçois m’indiquent que depuis que Williams fait aussi bien en course, le niveau d’intérêt a presque doublé. Les amateurs adorent voir les petites équipes bousculer les grosses. Pourquoi cela devrait-il changer ? » de questionner Mallya.

Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada