À l’occasion du Grand Prix du Canada, Auto123.com a discuté avec le directeur exécutif de Mercedes-Benz Motorsport, l’Autrichien Toto Wolff. Ce dernier a expliqué comment les nouveaux modèles de Mercedes-Benz profiteront du programme de Formule 1.
« En F1, nous avons aujourd’hui les moteurs les plus efficaces et devons parcourir la distance d’un Grand Prix avec seulement 100kg d’essence », de nous expliquer Wolff.
« Oui, les temps au tour sont un peu plus lents que l’an dernier, mais cela est essentiellement le résultat des nouveaux règlements aérodynamiques. Toutefois, la vitesse maximale des voitures est plus élevée. L’an dernier, les voitures atteignaient 318 km/h à Barcelone. Cette année, elles filaient à 357km/h. Et cela avec un moteur qui emploie 30% moins d’essence », de nous dire Wolff.
« Notre travail intensif sur le moteur V6 turbo hybride de F1 aura un effet direct et concret sur notre gamme de voitures de série. Mercedes développe actuellement des moteurs de plus petite cylindrée, mais très puissants et très efficaces, qui propulseront les prochaines voitures de série » d’expliquer Wolff.
Échanges technologiques
Toto Wolff a ajouté qu’il y avait de véritables échanges technologiques entre les ingénieurs de l’écurie de F1 et ceux de la marque.
« Nous avons vécu un cas concret il y a de cela quelques mois quand nous avons fait face à un problème avec le système de refroidissement de la W05 F1. Nous n’avions aucune solution. Nous avons alors demandé l’aide du département de recherche et de développement de Mercedes à Stuttgart. Ils ont trouvé la réponse en un instant, car ils avaient déjà rencontré ce problème particulier sur les voitures de série. Ils ont non seulement résolu notre problème, mais ils ont trouvé notre technologie de refroidissement tellement innovatrice qu’ils veulent l’implanter dans la prochaine génération de la Classe S. Une de nos forces est de pouvoir compter sur ces gars-là », de raconter Toto Wolff.
La grande question est de savoir si Mercedes peut concrètement mesurer les effets de son implication en F1.
« Non, on ne peut pas vraiment le faire. L’idée est d’adapter l’image de la marque, de la rendre plus attrayante, peut-être à un public plus jeune, » répond Wolff.
« Tout ce que nous faisons ici concerne l’image de marque de l’entreprise. D’un point de vue technologique, ce format de petits moteurs hybrides très puissants et efficaces nous plaît, et c’est ce que nous implantons dans nos nouvelles voitures de série. Dans notre plan de la communication, nous faisons référence à notre technologie hybride qui gagne au sommet du sport automobile. Mercedes-Benz est associée à la F1 pour longtemps », de terminer Wolff.
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| Toto Wolff, Directeur Exécutif Mercedes-Benz Motorsport. (Photo: WRi2) |
« En F1, nous avons aujourd’hui les moteurs les plus efficaces et devons parcourir la distance d’un Grand Prix avec seulement 100kg d’essence », de nous expliquer Wolff.
« Oui, les temps au tour sont un peu plus lents que l’an dernier, mais cela est essentiellement le résultat des nouveaux règlements aérodynamiques. Toutefois, la vitesse maximale des voitures est plus élevée. L’an dernier, les voitures atteignaient 318 km/h à Barcelone. Cette année, elles filaient à 357km/h. Et cela avec un moteur qui emploie 30% moins d’essence », de nous dire Wolff.
« Notre travail intensif sur le moteur V6 turbo hybride de F1 aura un effet direct et concret sur notre gamme de voitures de série. Mercedes développe actuellement des moteurs de plus petite cylindrée, mais très puissants et très efficaces, qui propulseront les prochaines voitures de série » d’expliquer Wolff.
Échanges technologiques
Toto Wolff a ajouté qu’il y avait de véritables échanges technologiques entre les ingénieurs de l’écurie de F1 et ceux de la marque.
« Nous avons vécu un cas concret il y a de cela quelques mois quand nous avons fait face à un problème avec le système de refroidissement de la W05 F1. Nous n’avions aucune solution. Nous avons alors demandé l’aide du département de recherche et de développement de Mercedes à Stuttgart. Ils ont trouvé la réponse en un instant, car ils avaient déjà rencontré ce problème particulier sur les voitures de série. Ils ont non seulement résolu notre problème, mais ils ont trouvé notre technologie de refroidissement tellement innovatrice qu’ils veulent l’implanter dans la prochaine génération de la Classe S. Une de nos forces est de pouvoir compter sur ces gars-là », de raconter Toto Wolff.
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| Nico Rosberg, Mercedes AMG W05. (Photo: René Fagnan) |
La grande question est de savoir si Mercedes peut concrètement mesurer les effets de son implication en F1.
« Non, on ne peut pas vraiment le faire. L’idée est d’adapter l’image de la marque, de la rendre plus attrayante, peut-être à un public plus jeune, » répond Wolff.
« Tout ce que nous faisons ici concerne l’image de marque de l’entreprise. D’un point de vue technologique, ce format de petits moteurs hybrides très puissants et efficaces nous plaît, et c’est ce que nous implantons dans nos nouvelles voitures de série. Dans notre plan de la communication, nous faisons référence à notre technologie hybride qui gagne au sommet du sport automobile. Mercedes-Benz est associée à la F1 pour longtemps », de terminer Wolff.
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| Photo: Mercedes-Benz |