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Voir la version complète : Essaie de la ION Red Line...2004



lafe005
29/06/2004, 16h21
Attention, c'est chaud & Une voiture qui n'est pas parfaite, mais...

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Lapresse[/i]]À l'instar de la Mazda RX-8, la Ion est dotée de deux petites portières pour faciliter l'accès aux places arrière.

Trouver sa place dans une catégorie aussi relevée que celle des petites compactes sportives n'est pas chose facile. Pourtant, c'est l'objectif que s'est fixé la direction de Saturn qui, pour nous convaincre du sérieux de sa démarche, nous a cuisiné deux de ses produits à la sauce Red Line et, ma foi, après y avoir goûté, on en redemande encore. Et encore !

La Ion Quad Red Line joue volontairement la carte de la discrétion : elle ne se distingue physiquement des autres Ion que par ses jantes nickelées autour desquelles sont enrobés des pneus surdimensionnés et d'un ensemble aérodynamique qui ceinture complètement la caisse.

À l'avant, le carénage s'est fait tailler une cavité encore plus grande encore pour avaler l'air frais nécessaire à la respiration du quatre cylindres suralimenté à l'aide d'un compresseur. À l'arrière, sur le couvercle de malle, sous le discret aileron, est apposée une minuscule plaque métallique traversée d'une ligne rouge, seul indice rappelant que cette Saturn appartient à une caste unique. Bref, difficile de se distinguer et d'attirer les regards au volant de cette version survitaminée, d'autant plus que la palette de couleurs n'est guère plus distinctive.

Pas un look terrible

À la regarder, cette Ion Red Line ne vous donne ni l'envie d'enfiler votre casque, ni de vous aligner contre les Nissan Sentra SE-R Spec V et autres bombinettes au prochain feu rouge. Et pourtant, en ouvrant la portière, les magnifiques sièges Recaro vous y encourageront avec leur forme enveloppante. Contact et voilà une autre surprise : le plaisir des oreilles n'a pas été oublié. Pour la première fois, une sonorité sportive fuit de l'échappement d'une Saturn. Là aussi, l'objectif est atteint. Le tableau ne serait pas complet, sans une tenue de route à la hauteur, et dans ce domaine également, la Ion donne satisfaction.


Forte d'un développement spécifique, cette Saturn a mis l'accent sur le comportement. Les suspensions très bien guidées n'ont nécessité qu'une adaptation des réglages à base de durcissement des barres antiroulis et de repositionnement des points d'ancrage. Les ingénieurs de Saturn n'ont plus eu qu'à jouer sur les tarages de ressorts et d'amortisseurs.

Le résultat est là, éloquent, avec des réactions assez bien maîtrisées des roues motrices. Et cela est d'autant plus méritoire que cet équilibre n'est pas dû à l'usage de béquilles électroniques qui, souvent, frustrent ou pire encore anéantissent les exploits du pilote.

C'est le moment de redescendre sur terre. La Red Line n'a rien à voir avec les «muscles cars» des années soixante-dix, surtout que les roues motrices ne se trouvent pas au bon endroit. Simple traction, cette Ion musclée doit donc gérer ses problèmes d'adhérence et de motricité.

De plus, ces énormes pneumatiques sont en général catastrophiques sur une traction, sauf si la mise au point a été particulièrement soignée. Au vu du résultat, on peut dire que Saturn n'a pas fait les choses à moitié.

Toutes ces précautions sont primordiales, sachant que la puissance du quatre-cylindres de 2 litres délivre 205 chevaux par la grâce d'un compresseur volumétrique. Une méthode de suralimentation qui, à défaut de séduire les puristes, se révèle efficace, économique et fiable. Volontaire, s'exprimant avec une ardeur qui force le respect, cette mécanique ne s'accorde pas la moindre chute de régime au lever du pied de l'accélérateur et le compresseur signe la mutation en fauve de ce quatre-cylindres capable aussi de relâcher 200 livres-pied de couple ce qui, sur papier du moins, met à mal la motricité. D'ailleurs, avec pareille cavalerie sous le pied droit, Il ne faut pas se formaliser, au moins sur routes sèches, de l'effet de cisaillement du volant à l'accélération, rageur surtout si les roues sont le moindrement braquées. Pas grave, ça met du piment et ça permet à celui ou celle qui se trouve au volant de demeurer attentif.

La boîte, la seule disponible, ne compte que cinq rapports, mais ceux-ci sont parfaitement étagés et la commande précise se plie aux passages rapides, mais aucun témoin ne s'allume ou se fait entendre lorsque le régime maximal est atteint. La direction, si molle sur les Ion régulières, est ici très intuitive, très directe et épouse la prédominance du train avant, rivé au sol et obéissant aux ordres du conducteur. L'essieu arrière suit toujours et ne consent à dériver que dans les transferts de masse les plus brutaux. On s'amuse ferme, croyez-moi !

Les pneus mordent à pleines dents et l'adhérence est telle que l'on ne craint pas de faire l'extérieur pour effectuer un dépassement. Quant au freinage, assuré pour l'essentiel par de gros disques, il ne laisse aucune place à l'incertitude.

2E TEXTE...

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Si la Ion Red Line demande à être jugée en priorité sur l'efficacité de son comportement routier, elle mérite alors de se retrouver sur la plus haute marche du podium.

Plus équilibrée, plus homogène et aussi plus rigide qu'une SRT-4, cette Saturn au gros coeur aura du mal à convaincre quiconque n'en prendra pas le volant. Car outre les formes et les couleurs, l'habitacle de cette Ion n'a rien de vraiment séduisant. Certes, sur le plan fonctionnel, il n'y a rien à redire : position de conduite (toujours pas de repose-pied cependant) et lecture des instruments ne portent pas flanc à la critique. L'oeil ne sera guère flatté par l'indigence de la planche de bord, du volant rhabillé «sport» ou de la qualité pas toujours belle à voir (et à toucher) des matériaux qui habillent cet habitacle si spartiate qu'il semble issu d'un artisan-constructeur.

À l'image de la récente Mazda RX-8, la Saturn propose des minuscules «battants» qui s'ouvrant en sens inverse, une fois les portes avant ouvertes. Du coup en l'absence de pied milieu (de piliers B, si vous préférez), il est tout aussi facile d'accéder que de s'extraire des deux places arrière en l'absence de pied milieu. Par contre, les deux places que la Ion Quad Coupe nous réserve ne sont guère confortables et un brin étouffante en l'absence de glaces qui refusent même de s'entrouvrir.


Par rapport à ses concurrentes, la Ion offre, en série ou en option, des équipements innovants au bénéfice du confort et de la sécurité.

On songe notamment à la disponibilité de rideaux gonflables latéraux, du système de communication extérieur OnStar, de bacs de rangement attachés à chacune des portières, de tirettes accessibles pour rabattre en tout ou partie le dossier de la banquette à partir du coffre ou encore de porte-gobelets (2) à l'arrière. Par ailleurs, grâce notamment à une suspension arrière semi-indépendante, la Ion propose un coffre de bonnes dimensions, doté d'une ouverture assez large et facile d'accès (le seuil de chargement est bas) de surcroît. De plus, deux petites tirettes permettent de rabattre aisément le dossier de la banquette qui, malheureusement, ne peut être verrouillé.

La Ion Red Line n'est pas parfaite, loin de là. Mais difficile, à ce prix de trouver une automobile aussi saine, agréable et sportive.

Pour le reste, vaut mieux fermer les yeux ou encore attendre la sortie, à l'automne, de la Cobalt SS (Chevrolet) qui reprendra, sous une forme différente (lire plus attrayante), les mêmes ingrédients.

FICHE TECHNIQUE

Moteur: L4 DACT 2 litres - Suralimenté par compresseur
Puissance: 205 à 5600 tr/mn
Couple: 200 li.-pi.à 4400 tr/mn
Transmission de série: Manuelle à cinq rapports
Mode: Traction (roues avant motrices)
Poids: 1338 kg
Rapport poids-puissance: 6,5
Accélération 0-100 km/h: 6,46 sec.
Consommation moyenne: 10,3 L/100 km
Capacité du réservoir /essence recommandée: 50 / Super
Diamètre de braquage: n.d.
Direction: Crémaillère à assistance électrique
Freins avant / arrière: disque/disque
Pneus: 215/45R17



mes commantaires:
Pour l'avoir essayer à Orlando en Florida,
ça déplace de l'air en masse...et l'essaie de Lefrancois rapporte bien
mon expérience..!! 8)

PatB
29/06/2004, 20h03
Moi aussi je l'ai essayé et c'est vraiment excellent comme voiture. Cependant, je roules en Saturn LS2 et j'ai trouvé cette ION un peu petite. Donc je ne l'ai pas acheté.

dedemo
29/06/2004, 20h08
Superbe voiture.

Mais les maudits cadrans au milieu. Pas capable... tellement que c'est la seule raison pourquoi je n'achète pas un X-Trail. Ce véhicule est fait sur mesure pour mes besoins, mais je suis pas capable de m'adapter à ces cadrans centrals.

J'espère que c'est pas une nouvelle mode qui commence.

hemache
29/06/2004, 21h56
Heureusement quils ont pensés a changé le volant parce que ca laurait fait un deuxieme détail Tres agaçcant :P

Hemache

Dave
30/06/2004, 16h29
Comme dit Lefancois, ça peut valoir la peine d'attendre la Cobalt SS, plus belle en dehors et en dedans. Même mécanique !

Pour le reste, pas de Saturn en Abitibi, alors j'attends la Cobalt pour pouvoir essayer toutes les compactes question de faire le meilleur achat possible.

Avec 200hp, j'espère que ça déménage, en tout cas, pas mal plus qu'une Corolla XRS, et aussi, j'espère une transmission manuelle moins raide ! Un peu plus fluide ! J'ai hâte de voir ça de plus proche !

lafe005
03/07/2004, 16h02
Pour le reste, pas de Saturn en Abitibi

Et pas de Saturn dans le Bas St-Laurent non plus... seulement dans les grands centres comme les BMW, Mercedes...

c'est la seule chose que je trouve TATA de leur part... :?