Les fameux concessionaires "encan"...

[matt32_]

Salut!
Je sais qu'il y a eu plusieurs posts de fait sur les fameux Montréal auto-prix et encan H. Grégoire. J'aimerais simplement avoir plus de détails. J'ai entendu dire que ce qui allait dans ces endroits là était simplement des restants de retour de locations que les dealers voulait pas. Est-ce vrai? Est-ce que c'est terriblement risqué d'acheter une bagnole dans ces endroits ?
Je possède une Tercel 95 depuis 1 an et je l'avais payé 2700$. Je vois chez H grégoire ya 1 mois un Accent 2000 ou 2001 pour genre 2900$. J'était très curieux de savoir comment un dealer peut vendre à un prix si bas. Je regarde les annonces de - de 4000 dans le journal de MTL et j'ai meme pas vu de particulier vendre un char de même à ce prix là. Ya une crosse, mais cé quoi exactement ????
Merci de vos éclaircissement !!

[Francis F]

Voitures accidentées, millages reculés... tout y passe chez les faux-encanteurs. Depuis l'arrivée de H. Grégoire à Carignan, on voit énormément de citrons sortis de là au travail. Des 4 pneus de grandeurs différentes, chassis ressoudés, troubles mécaniques graves... Disons que j'irais voir un concessionnaire de grande marque bien avant ces charlatans.

En passant, une Accent 2000, c'est une minoune... normal que ça se vende au prix d'une minoune.

Dans mon coin, il y a Occasions Déry qui tente de faire compétition à H. Grégoire. J'aurais plus confiance en la section usagée d'un concessionnaire Toyota qu'en H. Grégoire.

[bondeal]

Il existe plusieurs façons de vendre des véhicules usagés. Les fameux endroits qui disent vendre le prix d'encan +399$, n'est pas le terme exacte. C'est plutôt le prix coûtant +399$. Le prix payé + les frais d'encan + le transport s'ily a lieu + l'inspection + la mécanique + la commision du vendeur + etc.... Tout ceci donne un prix de revien.

La vraie réalité n'est pas prix d'encan +399$, mais plutôt prix de revien +399$. La publicité est fausse.

Ce qu'il y a avec ces endroit c'est qu'ils achète n'importe quoi, peu importe la condition. Leur inventaire est du 33 et 1/3%, un tier de véhicule en ordre, un tier de véhicules plus ou moins correct et un autre tier de citrons. Ils se servent des citrons pour leurs publicités, se sont ces prix-là qui attirent le consomateur.

C'est facile de comprendre pourquoi c'est toujours les véhicules les moins dispendieux. L'enphase est mis sur la mécanique, ce ne sont pas des concessionnaires qui sont obligés de faire faire des grosses inspections avec des réparations effectuées avec des pièces d'origines. Juste une petite inspection pour voir ce qui peut briser durant la garantie légale et que le consommateur pourait réclamer. Lorsqu'il doit y avoir une réparation quelconque la pièce la moins dispendieuse sera parfaite.

Côté profits il ne faudrait pas toujours croire qu'ils font juste 399$. Un financement raporte en moyenne 500$. WOW ! Juste 2 choses et ils ont déjà 900$ sans compter les garanties, les valeurs de remplacement, etc... s'il y a lieu.

Quand ils disent nous montrer les factures d'encan comme preuve à l'apuie, j'ai de la difficulté à croire que ce serait la vraie facture. Puisqu'il est illégal de présenter une facture d'encan à un consommateur au détail, c'est une clause qui fait partie du contract entre un encanteur et un marchant de véhicules, sous peine de se faire retirer son droit d'achat.

Ce qui me fait rire aujourd'hui, mais qui me faisais moins rire quand j'étais vendeur, c'était la fameuse question qui était pareil d'un concessionnaire à l'autre : "Qu'est ce qui faudrait faire pour rétablir le marché ?" J'avais beau m'évertuer à toujours donner la même réponce, c'était toujours comme si je parlais à un mur. Je disais toujours qu'il faudrait juste que ceux qui vendent des véhicules d'occasion arrêtes d'acheter de la publicité, tant et aussi longtemps qu'il le faudrait pour que personne ne veulent plus vendre de publicité à ces +399$. C'est certain que ça ferait mal sur le coup, mais logiquement si ce coup avait été donné il y a déjà longtemps le gros du problème serait réglé.

Selon mon expérience personnnelle et professionnelle la majorité des concessionnaires qui ont une franchise de neuf et qui vendent aussi un peu d'usagé sont des incompétants. Ils ont tout pour faire de l'argent et il l'exploite tout croche à couteaux tirés. Y'a rien de mieux qu'un concessionnaire pour bien paraitre, mais y'a aussi rien de pire qu'un concessionnaire pour être capable de s'ajuster au marché.

[Francis F]

Selon mon expérience personnnelle et professionnelle la majorité des concessionnaires qui ont une franchise de neuf et qui vendent aussi un peu d'usagé sont des incompétants. Ils ont tout pour faire de l'argent et il l'exploite tout croche à couteaux tirés. Y'a rien de mieux qu'un concessionnaire pour bien paraitre, mais y'a aussi rien de pire qu'un concessionnaire pour être capable de s'ajuster au marché.

Je pense aussi que c'est un gros problème. De toutes façons, la méthode de fonctionnement de la vente automobile devrait être complètement revue. Quitte à acheter en ligne sans avoir à passer par un vendeur.

[STONE_COLD]

En Outaouais on a un similiaire de H. Grégoire qui s'appelle Mega Auto ( + 399$)et depuis peu il possède une franchise Mitsubishi.

Dans le journal, pas de pub de Mitsu, 1 par mois disons mais pour l'usagé, tous les jours. Alors, ça l'air c'est plus payant vendre de la *censuré* que des chars neufs. Pis les vendeurs sont arrogants pour y avoir été faire un tour dans le passé pour des amis.

Si j'étais le patron de Mitsu Canada, ça ferait longtemps qu'ils auraient perdu leur franchise. :twisted:

[bondeal]

Un des problèmes d'usagés chez certains concessionnaires c'est que parfois pour vendre un neuf, ils peuvent payer quelques centaines de $ de plus pour un véhicule d'échange versus sa valeur d'encan. Ils sont alors poignés pour le revendre eux-mêmes.

Avec le tarif horaire du service qui coûte les yeux de la tête, les pièces d'origine, le netoyage de remise à neuf et tout le reste qu'il faut faire pour préparer le nouveau usagé à revendre en plus de l'avoir payé trop chèr, sans compter le maximum des profits qu'ils veulent en retirer. Ça fini avec un prix carément découragant pour le consomateur.