Une concession à éviter comme la peste !
Je suis en processus de changer de voiture. Hier après-midi, je commence mes essais. J'arrête chez Mazda St-Jérôme pour parler Mazda 3. Ce concessionnaire fait parti du groupe Albi. Je pogne un jeune vendeur. Spécialité Albi, la couche aux fesses. Reste que le jeune été super sympathique et professionnel. Un peu inexpérimenté, mais il a toujours été correct. Première chose que je dis, c'est d'oublier l'échange, je dois trop. Je veux simplement le prix du véhicule. Il insiste pour évaluer mon véhicule. Je lui dit : "Si tu as du temps à perdre, pourquoi pas, pendant ce temps-là, on va faire un road test". Il est 16h00. Donc on remplit la paperasse, discute du véhicule désiré, fait l'essai. On revient et on s'assit pour jaser chiffre. Pas d'ordi dans le bureau du vendeur. Ça fait peur... aller-retours dans le bureau du boss. La discussion a duré jusqu'à 19h30. Pendant ce laps de temps, j'ai demandé mes clés 3 fois. Toujours dans le bureau du boss. Et le prix, je l'ai eu à 19h15. Ça a pris 3h15 pour avoir un prix du véhicule sans échange.
Comme c'est clair que ça ne fonctionne pas pour mon échange, maintenant que j'ai mes clés, je dis au vendeur que je m'en vais, si je vend le véhicule, je le rappelle. Il insiste pour que je fasse une offre au directeur des vente. Mais j'ai faim, je suis écoeuré, et je veux penser au tout, alors je lui dit que je reviens le lendemain. Comme j'avais une situation d'échange un peu hors norme et que je n'étais nullement pressé ou affecté par la peur que les promos de juin disparaissent en juillet, on m'a demandé si j'étais un client mystère ou un envoyé d'un concurrent... Je reviens donc cet après-midi. Je lui fais une. Étrangement, le prix qu'il m'avait fait était très bas et ça ne correspondait pas du tout aux prix de Mazda Canada. Étrangement, c'était 15 % moins cher. Donc sans taxes. Il y a anguille sous roche. Je joue le jeu sachant qu'il y avait un piège. Je lui offre donc le prix proposé sur le site internet de Mazda en location 36 mois tout inclus incluant la reprise de ma voiture et la clause d'aucune identification du concessionnaire sur la voiture (sticker, contour de plaque, etc.). Je mentionne au vendeur que je n'ai pas toute la journée, par conséquent, si son directeur me fait une contre-offre, je dis oui ou non. Si c'est oui je signe, si c'est non, je quitte.
Nouveau point étrange, avant de présenter l'offre d'achat, on me demande un dépôt. Première fois que je vois ça, un dépôt avant qu'on s'entende sur le prix ou même sur la disponibilité des mix de couleur (qui était non négociable) en cette fin d'année. Je sens le piège. On me demande 500 à 1000 $ de dépôt. Je lui dit 100 $ ou rien. Accepté. Au moins, si ça vire mal, c'est juste 100 $ que je perds. Donc on présente l'offre. Mon vendeur revient assez vite. Il a un acheteur pour mon véhicule, on va avoir un bon deal. Mais le directeur refuse la clause sans identification du concessionnaire. Ça fait 5 heures qu'on négocie et ça bloque pour ça ? Je veux voir ton directeur. Il retourne voir son directeur, revient. Et me réexplique une histoire de fierté de vendre une voiture, que le groupe fait vivre 500 familles, le grand spectacle. Je ne t'ai pas demandé de me répéter le lavage de cerveau de ton boss, je t'ai demandé de lui parler. Alors, maintenant, tu me rembourses mon dépôt. Il retourne voir son boss. Ça fait exactement 7 minutes qu'il est à l'intérieur. Alors je décide d'aller moi-même parler au directeur des vente. Il n'a pas apprécié mon irruption. Assez surpris. C'était jouissif de voir sa surprise. Surement que la majorité des clients jouent le jeu. Mais pas moi.
Je lui explique donc que pour moi, c'est un non négociable. Je suis le client et je veux un produit à mon goût. Wal-Mart ne met pas son nom sur les télés Sony qu'il vend. Remax ne met pas son nom sur les maisons qu'il a vendues une fois le nouveau proprio arrivé. Donc je m'attends à ce que Albi fasse la même chose sur ses voitures. À prendre ou à laisser. De toutes façons, perdre une vente pour une histoire de sticker... ce serait un peu ridicule. Inflexible. Une Albi a un sticker, point final. Sauf pour les policiers ou les agents correctionnels. Si j'avais perdu une vente pour un détail pareil, je me demande ce que ma boss aurait fait. Ayoye !
Finalement, on m'a remboursé mon dépôt. Et Albi a perdu une vente de 25 000 $ pour une histoire de sticker. Ils ont refusé de me vendre une voiture !
