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Discussion: Élections: Les libéraux s'accrochent au pouvoir mais...

  1. #31
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    Un parti d'agents d'immeubles plus jaune que jaune qui se fait chauffer les fesses par un parti de simplets qui voient le monde rien qu'en noir et blanc, sous le regard consterné d'un troisième parti scrappé par des fendants déconnectés.

    Parfaitement représentatif du Québec d'aujourd'hui.

  • #32
    Membre 123
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    Citation Envoyé par Francis F
    Citation Envoyé par Saintor
    Celui qui a perdu le plus, c'est Charest.
    Ils me font rire ces péquistes de mauvaise foi!

    Vous aurez beau déformer les faits tant que vous voudrez, le deuxième ou le troisième, ce n'est PAS le gagnant. C'est le premier. Jean Charest est premier et gagnant. Par 1 voix ou 100000, aucune importance.

    Tous les gens DE BONNE FOI vont dire que le PQ est celui qui le plus perdu. En bonne partie grâce au 4% que Thérèse David de Québec Solitaire a réussi a aller chercher. Elle doit rire dans sa [vraie] barbe.

    PQ avec Boisclair = FINI. Et la bonne nouvelle est que Boisclair s'accroche.
    C'est vrai que Charest a gagné son comté et est toujours premier ministre. Par contre, il a perdu 24 sièges ! Il a perdu 12 % d'appui. Chez les Francophones, il a presque tout perdu. C'est rendu grave. Je ne dis pas que ça va bien pour Boisclair. Mais que celui qui ne sera plus chef de son parti en premier sera surement Charest. Un parti ne peut pas avoir un chef qui a de la difficulté à se faire élire dans son comté.
    Petite leçon d'histoire pour toi Francis. En 1985 Robert Bourassa n'a pas été élu dans son comté. il est resté chef du partie Libéral et premier ministre. Un de ces député a démissionné pour lui laissé son comté.

    Alors je ne vois pas pour quel raison charest serait en danger pcq'il a eu de la difficulté a ce faire élire dans son comté.

  • #33
    Maître Pro 123
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    Citation Envoyé par LB
    Citation Envoyé par Francis F
    Citation Envoyé par Saintor
    Celui qui a perdu le plus, c'est Charest.
    Ils me font rire ces péquistes de mauvaise foi!

    Vous aurez beau déformer les faits tant que vous voudrez, le deuxième ou le troisième, ce n'est PAS le gagnant. C'est le premier. Jean Charest est premier et gagnant. Par 1 voix ou 100000, aucune importance.

    Tous les gens DE BONNE FOI vont dire que le PQ est celui qui le plus perdu. En bonne partie grâce au 4% que Thérèse David de Québec Solitaire a réussi a aller chercher. Elle doit rire dans sa [vraie] barbe.

    PQ avec Boisclair = FINI. Et la bonne nouvelle est que Boisclair s'accroche.
    C'est vrai que Charest a gagné son comté et est toujours premier ministre. Par contre, il a perdu 24 sièges ! Il a perdu 12 % d'appui. Chez les Francophones, il a presque tout perdu. C'est rendu grave. Je ne dis pas que ça va bien pour Boisclair. Mais que celui qui ne sera plus chef de son parti en premier sera surement Charest. Un parti ne peut pas avoir un chef qui a de la difficulté à se faire élire dans son comté.
    Petite leçon d'histoire pour toi Francis. En 1985 Robert Bourassa n'a pas été élu dans son comté. il est resté chef du partie Libéral et premier ministre. Un de ces député a démissionné pour lui laissé son comté.

    Alors je ne vois pas pour quel raison charest serait en danger pcq'il a eu de la difficulté a ce faire élire dans son comté.
    Bourrassa n'était pas rentré minoritaire par la peau des fesses en 1985... contexte TRES différent !
    La méthode Harper : avoir l’air de satisfaire les Québécois, tout en ne changeant absolument rien.
    Bravo pour votre belle nation !

  • #34
    Maître Pro 123
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    Petite suggestion cinéma pour notre ami Francis...

    http://www.lillusiontranquille.com/
    http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Illusion_Tranquille

    Ce documentaire a fait pencher plusieurs supporteurs du PQ vers la droite (vers l'ADQ) dont un certain Richard Martineau.

    Il va passer prochainement au Canal D. Il était censé passé le 21 mars mais Astral a décidé de le repousser pour ne pas influencer le vote. Si ce documentaire avait demeurer à cet horaire, fort probablement que l'ADQ serait au pouvoir (minoritaire) aujourd'hui...

  • #35
    Maître Pro 123 Avatar de Dave
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    Citation Envoyé par Alain36
    Petite suggestion cinéma pour notre ami Francis...

    http://www.lillusiontranquille.com/
    http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Illusion_Tranquille

    Ce documentaire a fait pencher plusieurs supporteurs du PQ vers la droite (vers l'ADQ) dont un certain Richard Martineau.

    Il va passer prochainement au Canal D. Il était censé passé le 21 mars mais Astral a décidé de le repousser pour ne pas influencer le vote. Si ce documentaire avait demeurer à cet horaire, fort probablement que l'ADQ serait au pouvoir (minoritaire) aujourd'hui...
    J'ai vraiment hâte de voir ce film, je pense que je vais me l'acheter en DVD. Est-ce que quelqu'un sait s'il est disponible en quelque part.
    Honda Accord sport 2014
    Nissan Quest SV 2011 (la grosse)
    Mazda 6 GS 2010 manuelle 6 vitesses (vendu novembre 2013)
    Ford Escape XLT 2008 (la boîte à lunch) (vendu en octobre 2011)
    Nissan Sentra XE 2002 (le tappe cul- tappe couille) (vendu en mars 2010)


    et le 4e est né le 30 mars dernier, donc il n'est plus en route...

  • #36
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    Un excellent texte d'Yves Boisvert aujourd'hui sur les ''tueurs de chef'' du PQ.

    Je me disais la même chose que lui hier en entendant Marc Laviolette, cet ex-syndiGALEUX déblatérer contre le rendement de son chef à peine quelques heures après le discours de défaite.

    Il y a des choses qui ne peuvent être dites dans ce parti de chicanes éternelles, même quand c'est l'évidence clairement exprimée. Les purs et durs (durs de comprenure ça a l'air) sont déconnectés de la réalité et aucun chef péquiste désirant gouverner connecté à l'humeur du peuple ne sera jamais épargné par ces charognards, de plus en plus isolés avec leur trip utopique. Voilà l'une des raisons qui fait que je déteste le PQ probablement plus que Francis haïs les Libéraux. Ils veulent une société unie dans un même pays et ils n'ont jamais été capable de faire la démonstration qu'ils l'étaient eux-même à l'intérieur de leur parti.


    http://www.cyberpresse.ca/article/20...CPACTUALITES02


    Yves Boisvert: André Boisclair et les tueurs de chef

    Yves Boisvert

    La Presse

    André Boisclair reste, mais les chiens sont lâchés. La chasse est ouverte, n'en doutons pas.

    Il y a tant de tueurs de chef dans le Parti québécois, que si Boisclair y survit, ce parti ne sera plus jamais le même.

    Ils diront - les buveurs du sang de leur chef - que Boisclair ne l'a pas, qu'il ne sait pas parler au monde. Ils auront sans doute raison. André Boisclair n'est pas un tribun très doué.

    Ils auront raison là-dessus, mais ils se tromperont sur le fond : Bernard Landry ou Pauline Marois, même Gilles Duceppe n'auraient guère fait mieux lundi. Ils diront, ils disent toujours, que leur chef n'EN a pas assez parlé - de la souveraineté, évidemment.


    Ce sont eux qui huent comme le dernier des galeux Pierre Marc Johnson, qu'ils ne peuvent même pas voir en photo dans une commémoration partisane. Johnson, qui avait succédé à René Lévesque en 1985, en parlant «d'affirmation nationale» plutôt que de souveraineté, «mise en veilleuse» pour un temps.

    Ils en veulent encore plus à Lucien Bouchard, celui qui n'était pas un «vrai» indépendantiste. Même Bernard Landry n'y allait pas assez fort, pas assez vite vers le pays. Ils l'ont blessé, il s'est sorti de lui-même, comme les autres.

    Les tueurs de chef, cette minorité oedipienne, liquident tout leader qui ne déclare pas le pays du Québec à portée de main. Mort au chef qui dit la vérité. Dire que le peuple ne veut pas de l'indépendance, là, maintenant, c'est renoncer, c'est trahir.

    Hier, André Boisclair a dit l'évidence : la souveraineté est impossible à «court terme». À moyen terme aussi. Mais ne demandons pas trop de franchise d'un seul coup, il est déjà bien assez courageux, ou téméraire, de faire face pour tenter de réformer ce parti. Qui eût cru qu'il resterait? Pas moi.

    Mais même cette évidence sera inacceptable pour les tueurs de chef. Comme l'évidence dite par Lucien Bouchard après les élections de 1998 (où le PQ avait obtenu 15 000 voix de moins que le PLQ) : ce n'est pas le temps de déclencher un autre référendum. Les «conditions gagnantes devenaient synonymes de mise au rancart.

    Lucien Bouchard a claqué la porte en leur disant : faites-la donc, l'indépendance, si vous pensez être meilleurs que moi. Voyez comment ils ont réussi.

    «Je reste pour éviter que le Parti québécois ne sombre dans le déni», a dit André Boisclair. Pour un type qui promettait un référendum la semaine dernière, même avec un gouvernement minoritaire, disons que ça fait drôle de l'entendre parler de déni. Le désespoir fait dire de drôles de choses. La peur aussi.

    L'autre problème pour lutter contre le déni, c'est que le vrai André Boisclair, celui qui avait des idées pour recentrer et revigorer ce parti, le faire changer de génération, ne s'est jamais montré, ou si peu. Dès qu'il montrait le bout de son nez, dès qu'il s'éloignait de l'orthodoxie sociale-démocrate bien fixée des aïeux, les tueurs de chef sortaient leurs couteaux. Et il rentrait sagement au bercail du programme.

    A-t-il brûlé ses cartouches?

    André Boisclair a dit l'an dernier qu'il vivait «très bien» avec le programme de son parti, pourtant bien évidemment trop à gauche et trop radical à son goût. Il a calculé qu'il n'avait pas le choix : la vieille garde veillait au grain. Maintenant, il oserait revenir devant son parti et le récrire, comme il n'a pas su le faire depuis un an et demi?

    Il est en position difficile et il est bien tard. Mais il aurait raison de le faire, s'il aspire au pouvoir : c'est à l'ADQ qu'il peut aller chercher des électeurs, pas aux 3,6 % de Québec solidaire. L'ADQ, au plan constitutionnel, n'est-elle pas l'enfant illégitime de P. M. Johnson et de son affirmation nationale?

    Quand on voit des Marc Laviolette, même pas une journée après le résultat, venir parler de langue de bois de «certains politiciens» (devinez de qui on parle) et des problèmes de communication de son chef, on se dit que Boisclair n'est pas sorti de l'auberge. Les Marc Laviolette du PQ sont de formidables repoussoirs pour bien des électeurs nationalistes, du petit lait pour l'ADQ, mais les tueurs de chef du PQ les aiment bien.

    André Boisclair calcule sans doute que l'ADQ et sa collection de zouaves, réels ou appréhendés, se dégonfleront quand viendra l'épreuve du feu, lui permettant de reprendre au moins la deuxième place, puis la première. C'est un peu présomptueux.

    Son parti est néanmoins devant un moment de vérité. Ou bien le parti accepte que la souveraineté devienne un objectif relativement lointain - ni les «1000 jours» de Landry, ni l'échéance du référendum «dans les mois qui suivent l'élection». Ou bien il ne l'accepte pas et il se marginalise pour un temps. Ce qui serait un choix de principe parfaitement défendable : renoncer au pouvoir à court terme pour maintenir un idéal intact.

    Il n'est donc pas exclu qu'il y ait une scission entre ceux pour qui l'indépendance doit rester un objectif à court terme, quitte à renoncer au pouvoir, et ceux qui veulent aspirer au pouvoir, quitte à renoncer à l'indépendance pour un avenir prévisible. Mais quoi qu'en pensent ses tueurs de chef, le PQ, en ce moment, ne peut pas faire les deux en même temps.

    En vérité, ou bien Boisclair sort les tueurs de chef, ou bien ils l'achèvent.
    Honda Civic DX-G 2007

  • #37
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    Excellent papier celui-là !!!

    un autre bon de Vincent Marissal !




    CHRONIQUE

    Vincent Marissal: Une harmonie passagère

    Vincent Marissal

    La Presse

    Sonnés par le résultat des élections de lundi soir, les deux premiers à cause de leur déconfiture, le troisième par son succès inespéré, Jean Charest, André Boisclair et Mario Dumont ont promis hier aux Québécois de mettre de l'eau dans leur vin pour faire fonctionner ce gouvernement.

    Voilà qui est sage, parce que si les Québécois ont reproduit à l'Assemblée nationale le modèle d'Ottawa, ce n'est pas par envie d'instabilité, mais bien parce qu'ils ont vu depuis 2004 que les gouvernements minoritaires peuvent donner des résultats.

    En ce sens, André Boisclair a bien compris le message en affirmant que les Québécois ont rejeté l'idée d'un nouveau référendum en réduisant le PQ au rang de troisième parti. Mais en mettant l'option souverainiste au congélateur comme il l'a fait hier, il vient de fouetter l'aile dure de son parti. En ajoutant que son devoir est d'empêcher les péquistes de sombrer dans le déni, il vient de lui déclarer la guerre. Pire, M. Boisclair a laissé entendre qu'il pourrait suivre Mario Dumont sur la voie de l'autonomie. On entend déjà les gardiens de l'orthodoxie crier à l'hérésie.

    André Boisclair veut-il imposer un nouveau virage au PQ? Il ne serait pas le premier chef péquiste à s'y risquer, faut bien garder le parti en mouvement, ne pas abdiquer, gagner du temps en attendant le prochain référendum. Mais a-t-il l'étoffe et le pouvoir d'y arriver? La réponse courte est non. M. Boisclair était déjà sous surveillance au PQ. Son résultat de lundi a scellé son sort.








    M. Boisclair affirme avoir du courage à revendre. Ça tombe bien parce qu'il en aura besoin. Il disait quelques jours avant le déclenchement de la campagne qu'il avait le couteau entre les dents, il risque maintenant de se le faire planter dans le dos.

    Et juste pour s'assurer de mettre le feu aux poudres, André Boisclair a affirmé que le PQ s'est planté dans la région de Québec parce que les instances régionales du parti ne l'ont pas laissé nommer les candidats qu'il voulait. Le drôle de son que vous entendez en sourdine, c'est celui des couteaux sur la meule...

    Dès hier matin circulaient dans les rangs péquistes des rumeurs bien entretenues de démission du chef et des voix - toujours les mêmes - se font déjà entendre pour qu'il parte.

    Il faut dire qu'André Boisclair a échoué à rajeunir le PQ et à lui redonner un élan, ce qu'il avait promis en devenant chef il y a 16 mois. Il faut dire aussi que lundi soir, le PQ a fait des gains ou a gardé ses sièges seulement là où l'ADQ n'a pas percé, en Abitibi, au Saguenay-Lac-Saint-Jean ou sur la Côte-Nord ou dans Crémazie, à Montréal.

    Il faut dire, enfin, que le PQ d'André Boisclair n'a pas su ressouder la famille souverainiste et la coalition de progressistes. Résultat : Québec solidaire a grappillé suffisamment de votes pour faire perdre cinq circonscriptions au PQ. Ajoutez les verts, et vous arrivez à 15 sièges.

    Bien des péquistes jugeaient, après les élections de 2003, qu'ils ne pouvaient plus continuer avec Bernard Landry, qui avait conduit son parti à son pire score électoral avec 33 %. Comment pourront-ils accepter de donner une deuxième chance à André Boisclair, qui n'a récolté que 28 %?

    L'avenir immédiat semble un peu moins gris pour Jean Charest, qui est protégé par le gilet pare-balle de premier ministre. Virer un chef de parti, c'est relativement facile, mais un premier ministre? Surtout en situation minoritaire, quand le parti au pouvoir doit être prêt en permanence à de nouvelles élections.

    La question est plutôt de savoir si Jean Charest voudra continuer encore longtemps, s'il a encore le goût de se battre. Hier, il a affirmé qu'il était prêt et enthousiaste à renouveler ce nouveau « défi «.

    La détermination du chef ne devrait toutefois pas empêcher les militants libéraux de se poser quelques questions. Le résultat de lundi, en soi, a de quoi les inquiéter, mais le fait que l'ADQ ait terminé deuxième dans une quarantaine de circonscriptions allumera sans doute quelques points rouges sur le radar libéral. Ce parti, clairement, a perdu à l'ADQ le titre de rassembleur des nationalistes québécois, qu'ils soient souverainistes fatigués ou fédéralistes décentralisateurs.

    Mario Dumont, lui, a décidé de ne pas brasser la cage pour le moment. Conciliant, il affirme vouloir collaborer avec le gouvernement Charest. Pour le moment, du moins.

    Le budget libéral subira sans doute quelques modifications, mais il devrait passer. Jean Charest n'a pas le choix d'être conciliant. Pas avec la campagne qu'il vient de mener. Pas avec l'avertissement qu'il vient de recevoir.

    Mario Dumont, lui, n'a pas intérêt à jouer les matamores, à être trop pressé et à précipiter la chute du gouvernement à la première occasion.

    Magnanime, Mario Dumont a dit hier que la promesse de Jean Charest d'utiliser 700 millions du budget fédéral pour offrir des baisses d'impôts était une mauvaise idée, mais qu'il voulait bien « aider le gouvernement Charest à la corriger «.

    Le premier test de ce tout nouveau gouvernement minoritaire ne viendra donc pas avec le budget. Mais la belle harmonie à l'Assemblée nationale subira son premier choc lors du rapport du juge Grenier sur Option Canada sur le camp du NON en 1995, dans quelques semaines.

    Pas assez, vraisemblablement, pour renverser le gouvernement, mais l'ADQ et le PQ ne se priveront pas pour l'affaiblir encore un peu plus.
    Honda Accord sport 2014
    Nissan Quest SV 2011 (la grosse)
    Mazda 6 GS 2010 manuelle 6 vitesses (vendu novembre 2013)
    Ford Escape XLT 2008 (la boîte à lunch) (vendu en octobre 2011)
    Nissan Sentra XE 2002 (le tappe cul- tappe couille) (vendu en mars 2010)


    et le 4e est né le 30 mars dernier, donc il n'est plus en route...

  • #38
    Maître Pro 123 Avatar de Dave
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    juillet 2002
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    Excellent papier celui-là !!!

    un autre bon de Vincent Marissal !




    CHRONIQUE

    Vincent Marissal: Une harmonie passagère

    Vincent Marissal

    La Presse

    Sonnés par le résultat des élections de lundi soir, les deux premiers à cause de leur déconfiture, le troisième par son succès inespéré, Jean Charest, André Boisclair et Mario Dumont ont promis hier aux Québécois de mettre de l'eau dans leur vin pour faire fonctionner ce gouvernement.

    Voilà qui est sage, parce que si les Québécois ont reproduit à l'Assemblée nationale le modèle d'Ottawa, ce n'est pas par envie d'instabilité, mais bien parce qu'ils ont vu depuis 2004 que les gouvernements minoritaires peuvent donner des résultats.

    En ce sens, André Boisclair a bien compris le message en affirmant que les Québécois ont rejeté l'idée d'un nouveau référendum en réduisant le PQ au rang de troisième parti. Mais en mettant l'option souverainiste au congélateur comme il l'a fait hier, il vient de fouetter l'aile dure de son parti. En ajoutant que son devoir est d'empêcher les péquistes de sombrer dans le déni, il vient de lui déclarer la guerre. Pire, M. Boisclair a laissé entendre qu'il pourrait suivre Mario Dumont sur la voie de l'autonomie. On entend déjà les gardiens de l'orthodoxie crier à l'hérésie.

    André Boisclair veut-il imposer un nouveau virage au PQ? Il ne serait pas le premier chef péquiste à s'y risquer, faut bien garder le parti en mouvement, ne pas abdiquer, gagner du temps en attendant le prochain référendum. Mais a-t-il l'étoffe et le pouvoir d'y arriver? La réponse courte est non. M. Boisclair était déjà sous surveillance au PQ. Son résultat de lundi a scellé son sort.








    M. Boisclair affirme avoir du courage à revendre. Ça tombe bien parce qu'il en aura besoin. Il disait quelques jours avant le déclenchement de la campagne qu'il avait le couteau entre les dents, il risque maintenant de se le faire planter dans le dos.

    Et juste pour s'assurer de mettre le feu aux poudres, André Boisclair a affirmé que le PQ s'est planté dans la région de Québec parce que les instances régionales du parti ne l'ont pas laissé nommer les candidats qu'il voulait. Le drôle de son que vous entendez en sourdine, c'est celui des couteaux sur la meule...

    Dès hier matin circulaient dans les rangs péquistes des rumeurs bien entretenues de démission du chef et des voix - toujours les mêmes - se font déjà entendre pour qu'il parte.

    Il faut dire qu'André Boisclair a échoué à rajeunir le PQ et à lui redonner un élan, ce qu'il avait promis en devenant chef il y a 16 mois. Il faut dire aussi que lundi soir, le PQ a fait des gains ou a gardé ses sièges seulement là où l'ADQ n'a pas percé, en Abitibi, au Saguenay-Lac-Saint-Jean ou sur la Côte-Nord ou dans Crémazie, à Montréal.

    Il faut dire, enfin, que le PQ d'André Boisclair n'a pas su ressouder la famille souverainiste et la coalition de progressistes. Résultat : Québec solidaire a grappillé suffisamment de votes pour faire perdre cinq circonscriptions au PQ. Ajoutez les verts, et vous arrivez à 15 sièges.

    Bien des péquistes jugeaient, après les élections de 2003, qu'ils ne pouvaient plus continuer avec Bernard Landry, qui avait conduit son parti à son pire score électoral avec 33 %. Comment pourront-ils accepter de donner une deuxième chance à André Boisclair, qui n'a récolté que 28 %?

    L'avenir immédiat semble un peu moins gris pour Jean Charest, qui est protégé par le gilet pare-balle de premier ministre. Virer un chef de parti, c'est relativement facile, mais un premier ministre? Surtout en situation minoritaire, quand le parti au pouvoir doit être prêt en permanence à de nouvelles élections.

    La question est plutôt de savoir si Jean Charest voudra continuer encore longtemps, s'il a encore le goût de se battre. Hier, il a affirmé qu'il était prêt et enthousiaste à renouveler ce nouveau « défi «.

    La détermination du chef ne devrait toutefois pas empêcher les militants libéraux de se poser quelques questions. Le résultat de lundi, en soi, a de quoi les inquiéter, mais le fait que l'ADQ ait terminé deuxième dans une quarantaine de circonscriptions allumera sans doute quelques points rouges sur le radar libéral. Ce parti, clairement, a perdu à l'ADQ le titre de rassembleur des nationalistes québécois, qu'ils soient souverainistes fatigués ou fédéralistes décentralisateurs.

    Mario Dumont, lui, a décidé de ne pas brasser la cage pour le moment. Conciliant, il affirme vouloir collaborer avec le gouvernement Charest. Pour le moment, du moins.

    Le budget libéral subira sans doute quelques modifications, mais il devrait passer. Jean Charest n'a pas le choix d'être conciliant. Pas avec la campagne qu'il vient de mener. Pas avec l'avertissement qu'il vient de recevoir.

    Mario Dumont, lui, n'a pas intérêt à jouer les matamores, à être trop pressé et à précipiter la chute du gouvernement à la première occasion.

    Magnanime, Mario Dumont a dit hier que la promesse de Jean Charest d'utiliser 700 millions du budget fédéral pour offrir des baisses d'impôts était une mauvaise idée, mais qu'il voulait bien « aider le gouvernement Charest à la corriger «.

    Le premier test de ce tout nouveau gouvernement minoritaire ne viendra donc pas avec le budget. Mais la belle harmonie à l'Assemblée nationale subira son premier choc lors du rapport du juge Grenier sur Option Canada sur le camp du NON en 1995, dans quelques semaines.

    Pas assez, vraisemblablement, pour renverser le gouvernement, mais l'ADQ et le PQ ne se priveront pas pour l'affaiblir encore un peu plus.
    Honda Accord sport 2014
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