C'est simple. Il y a 2 sujets en un. Le premier, c'est oui ou non à la hausse des frais de scolarité. Le second, c'est la légitimité des moyens de pression. Le problème, c'est que tout le monde mélange les deux.
Actuellement, la controverse sur l'augmentation ou non des frais de scolarité a été discuté longuement et à peu près partout. Et probablement que la majorité des gens sont d'accord sur le fait que ce serait bien la gratuité scolaire mais que la société n'en a pas les moyens. Bien entendu, les associations étudiantes ne sont pas de cet avis.
Maintenant, la légitimité des moyens de pression. Personne ne peut empêcher les étudiants de manifester calmement. Personne ne peut les obliger à assister à leurs cours. Mais le coeur du débat, qui va aller devant les tribunaux, c'est le droit des associations étudiantes de décréter une grève vs la responsabilité des établissements scolaires de donner le service auquel les étudiants ont droit. Les associations étudiantes ont tellement mal agi dans toute cette grève qu'ils se sont tirés dans le pied solide. Ils ont tellement écoeuré les étudiants désirant assister à leurs cours que ces derniers sont allés devant les tribunaux et sont en voie de gagner leur cause. Ce qui pourrait interdire définitivement toute grève étudiante au Québec. Ils n'auront plus alors aucun moyen de pression contre le gouvernement autre que de crier so-so-so-solidarité... ce qui n'a jamais donné grand chose. Ah oui, c'est vrai, il leur reste un moyen. Celui de faire des propositions concrètes et détaillées de solutions aux problèmes... mais ça ne donne pas de gloire aux leaders syndicaux.
Liens sociaux