Kia Sorento LX V6 AWD 7 passagers 2012 - 63 000kmHonda Accord EX 2010 - 51 000km
Ford Focus SE EcoBoost 2015 argent tectonique
"The (Toyota) iQ is a frisky fun little car. And Despite being less than 3 meter long, you can just about to squeeze 4 people into it. If they are really good friends... I mean like really good." - Jonny Smith, Fifth Gear Saison 21 Épisode 3
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Bien justement, je suis allé en Colombie Britannique, en Alberta, en Ontario, au Nouveau-Bruinswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve. Et je ne parle pas de voyages de touristes où une personne reste une semaine et se proclame experte dans sa culture. C'étaient des séjours à long terme dont le plus court a duré huit mois. Je me suis fait des très bons amis qui m'ont fait découvrir leurs provinces. J'en ai même reçu plusieurs ici et je leur ai fait découvrir le Québec. Je peux affirmer avec expérience que les Canadiens anglais sont beaucoup plus similaires à nous que tu le pense.
Le Paradis terrestre d’abord et l’indépendance après ?L’indépendance n’est pas une récompense
Mathieu Bock-Côté
Journal de Montréal - Blogues
jeudi 6 février 2014
J’entends de temps en temps la chose suivante : quand le Québec aura réparé ses routes et ses écoles, quand les urgences ne déborderont plus et quand les finances publiques seront en bon ordre, alors peut-être deviendra-t-il indépendant. Mais pas avant ! D’ici là, la quête de la souveraineté serait une perte de temps. Ah bon ? Dois-je en comprendre que seules les nations sans problèmes sont dignes de l’indépendance, et que les autres devraient être mises en tutelle, avant de regagner le droit à la souveraineté. Et une nation indépendante qui a des problèmes devrait-elle renoncer à sa souveraineté, pour se punir de ne pas être parfaite ?
Il faudrait bien se rappeler que l’indépendance n’est pas une récompense qu’on donne aux pays « bons élèves ». Elle n’est pas accordée seulement une fois qu’une société est devenue le paradis sur terre. La souveraineté n’est pas un luxe de riches, une babiole que s’accordent les nations prospères pour fanfaronner à travers le monde et se pavaner avec leur drapeau aux olympiques. L’indépendance n’est pas la récompense des sociétés parfaites, et reporter son avènement au jour où le Québec sera délivré de tous ses problèmes, consiste à ne pas comprendre sa signification, ou à trouver une manière un peu lâche de s’y opposer.
J’ajoute qu’un Québec se gouvernant lui-même, avec ses propres ressources et ses propres moyens, aurait plus de chance de faire des choix éclairés, conforme à ses intérêts, qu’un Québec coincé dans une fédération où ses intérêts sont relativisés dans un ensemble plus vaste, d’autant qu’il n’en représente pas la partie dominante. L’indépendance ne créera pas un pays parfait, délivré des problèmes qui frappent n’importe quelle société normale. Elle créera simplement un pays libre de ses choix, et ne se dédoublant plus en deux États contradictoires. Et la question devrait se poser : notre appartenance à une fédération qui ne nous a jamais reconnu comme nation à part entière et qui a toujours refusé d’ajuster sa constitution à notre réalité spécifique n’a-t-il pas un lien avec certaines de nos carences, avec certains de nos problèmes ?
J’ajoute qu’il n’y a qu’au Québec où on peut dire sérieusement qu’il n’y a aucun lien à faire entre l’état d’une nation et les pouvoirs dont elle dispose pour se gouverner. Il n’y a qu’au Québec où on peut affirmer sans rire que le régime constitutionnel d’un pays ne porte absolument pas à conséquence dans son développement et dans la capacité à bien se gouverner. Comme si la constitution était un détail insignifiant passionnant seulement les constitutionnalistes. Mais si tel est le cas, pourquoi la constitution canadienne est-elle considérée par ses admirateurs comme un texte sacré, et pourquoi est-elle protégée par une armature juridique qui la rend pratiquement irréformable ? Mais je devine que ce n’est pas un « vrai problème », n’est-ce pas ?
Berlu, je vois la résolution de nos graves problèmes comme étant un test. Si un gouvernement arrive à prouver qu'il est capable de gérer intelligemment une province, il fait alors preuve qu'il a peut être la capacité de diriger un pays. Avec ce qu'on a vu du PQ et du PLQ, leur donner plus de pouvoirs et de responsabilités va simplement amplifier l'orgie de dépenses et de taxation.
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