Penser global plutôt que local, c'est l'argument même que je prône pour qu'on devienne indépendant. Prendre notre place dans le monde plutôt que de la prendre dans le Canada. ***Édité par Auto123.com*** On pourrait appuyer qui on veut. Sans compter la visibilité et le commerce international. On doit subir les priorités du fédéral au lieu de mettre les nôtres en place.
Ceci dit, je n'ai rien contre le fait que le Canada se sépare en quelques pays indépendants avec une libre circulation aux frontières, une monnaie commune et des ententes économiques, mais libres de leur politiques sociales, économiques, etc. Un genre d'Union Européenne.
Ceci dit, pour y arriver, il va falloir que le PQ change son discours. Le Bloc est mort ou presque. J'ai de gros doute sur sa survie. Par contre, le PQ est encore en vie et justement, il doit se choisir un nouveau chef. C'est le temps de changer d'approche. Et surtout de vocabulaire. Éliminons les mots souveraineté, souveraineté-association, conditions gagnantes... Parlons d'indépendance. Si on attend le moment idéal, ça ne se fera jamais. Ce qui ne veut pas dire de le faire sans préparation.
Sur ce, j'ai hâte de voir les résultats en Écosse. Juste avant le débat d'hier soir (gagné par le oui selon tous), le oui était à 48 % vs 38 % au printemps et 30 % à l'automne. Il reste 3 semaines pour devenir majoritaire et le débat d'hier devrait être suffisant.
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