Le métier de journaliste ou de chroniqueur automobile est effectivement très attirant et, je vous parle d'expérience, il est tout à fait agréable, avec ses contraintes et ses exigences cependant.
Il est intéressant que vous ayez déjà un bagage de connaissances automobiles. Mais pour devenir journaliste automobile, la connaissance des produits n'est qu'un des aspects nécessaires.
Ainsi, comme le nom l'indique, nous sommes d'abord journalistes, ce qui implique dans la plupart des cas une formation ou de l'expérience liée au monde du journalisme dans le passé, en surplus de nos connaissances automobiles.
Les produits ne constituent aussi qu'une partie du monde automobile. Une compréhension de l'industrie dans son ensemble, et une capacité d'analyse de la situation, font aussi partie des préalables intéressants.
Enfin, vous devez aussi faire preuve de beaucoup de patience, et être en mesure de subir les affres des heures de tombée, pour en apprécier pleinement le travail.
Plus sérieusement, actuellement, 117 journalistes sont membres de l'Association des journalistes automobiles du Canada (AJAC), et une trentaine environ ne le sont pas. Ce noyau constitue l'ensemble des journalistes automobiles au pays. Vous comprendrez donc qu'il s'agit d'un milieu offrant peu de perspectives à court terme.
Pour vous indiquer le chemin à suivre, je vous mets donc en lien un texte écrit par un collègue en 2007 (en anglais seulement), que vous retrouvez sur le site de l'AJAC et qui est toujours de mise. Vous comprendrez mieux alors les étapes à franchir, et les exigences pour chacune d'entre elles.
http://www.ajac.ca/web/expert/article.asp?article=10
Au plaisir de vous croiser comme collègue un jour peut-être!
Marc Bouchard
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