Le Grand Prix de Malaisie, disputé dimanche sur le circuit de Sepang, a vu les quatre monoplaces propulsées par Renault terminer dans les points, mais avec un tour de retard sur le trio de tête composé de Sebastian Vettel de Ferrari et de Lewis Hamilton et Nico Rosberg de Mercedes AMG.
Après 56 tours d’une course intense, les deux Toro Rosso sont passées sous le drapeau à damier en 7e et 8e positions, devant les Red Bull qui prennent les 9e et 10e places, à un tour de retard. « Quatre voitures dans les points à l’arrivée de l’une des courses les plus dures de l’année sont la preuve du travail phénoménal effectué à Viry lors des deux dernières semaines, » affirme Rémi Taffin, directeur des opérations chez Renault Sport F1. « Nous avons bien progressé au niveau de la facilité de conduite et les pilotes ont pu explorer le potentiel de leurs voitures. Nous sommes encore à quelques longueurs des leaders mais la performance absolue peut être et sera améliorée. »
« Bien sûr, nous ne voulons pas terminer à un tour des leaders, mais nous avons désormais des objectifs bien précis. Ferrari a fait un super boulot lors des derniers mois et ceci prouve que Mercedes peut être rejointe si tous les éléments sont réunis », d’affirmer Cyril Abiteboul, directeur général. Renault a progressé, effectivement, mais les chiffres fournissent toutefois une image cruelle : le motoriste français reste encore loin des meneurs. Nico Rosberg a enregistré le tour le plus rapide en course. Daniil Kvyat a été le plus rapide du clan Renault. À bord de sa Red Bull RB11, il a inscrit un chrono de 1m44,514, bon pour la 8e place, à 2,452 secondes de Rosberg toutefois. La vitesse maximale la plus élevée à la ligne d’arrivée fut réalisée par la Williams-Mercedes de Valtteri Bottas à 284 km/h. C’est encore une fois Kvyat qui mène le clan Renault avec 278 km/h. Il est clair que Renault doit progresser.
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