Ron Dennis, grand patron de l’écurie McLaren, a indiqué aux médias jeudi que son ancien pilote, Lewis Hamilton, n’était pas innocent dans la dégradation des relations dans l’écurie survenue en 2007.
À cette époque, McLaren faisait rouler une recrue, Lewis Hamilton, et un double champion du monde, Fernando Alonso. Le climat au sein de l’équipe s’est toutefois vite dégradé, un pilote jouant un coup bas à l’autre, à répétition. Puis survint le fameux « Spygate » Coughlan/Stepney qui opposa Ferrari à McLaren. Au final, Alonso quitta McLaren avec fracas. Lors de la conférence tenue jeudi pour annoncer ses pilotes 2015, Ron Dennis est revenu sur cette période difficile. « Si vous revenez en arrière, nous avions Lewis, un jeune pilote, perçu pas plusieurs comme l’heureux élu, avec raison, mais qui était aussi très immature », de confier Dennis. « Si vous me demandez qui a tiré le premier, en fait, je dirais que Lewis a eu un rôle à jouer en commençant cette discorde qui s’est intensifiée », d’expliquer Dennis. Ron Dennis est pleinement confiant que ce genre de confrontation ne se répètera pas entre Fernando Alonso et Jenson Button. « Nous sommes toujours parvenus à dénouer les affrontements que nous avons vécu avec nos pilotes, comme ceux que j’ai vécu à plusieurs reprises auparavant avec Alain [Prost] et Ayrton [Senna], » de poursuivre Ron Dennis. « Par contre, celui-là [entre Alonso et Hamilton] m’a échappé. Lorsque j’analyse mon rôle dans cette histoire, je ressens la même émotion que Fernando a connue, à savoir que je regrette mes erreurs, mais parfois on ne peut pas changer le cours des choses ».
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