Propos recueillis par Emmanuel Rolland
Vainqueur de la manche d'ouverture du championnat DTM, dimanche à Hockenheim, le Québécois Bruno Spengler (Mercedes) a commenté son week-end pour Auto123.com. « Pôle position, victoire et meilleur tour : difficile d'espérer mieux. J'étais déjà heureux de renouer avec la pôle, je l'avais manquée de peu l'an passé, et cette victoire, ma huitième en DTM, me remplit de joie. Ce ne fut pourtant pas facile. Après une bonne première journée d'essais le vendredi, où nous étions performants tant sur le sec que sur le mouillé, la première alerte a eu lieu lors de la dernière séance d'essais libres du samedi midi. Quelque chose a cassé à l'avant de la voiture, ce qui engendrait une rupture systématique du diffuseur avant, qui touchait le sol et rendait bien évidemment la voiture inconduisible.
L'équipe a mis toute la séance à chercher d'où venait le problème, et a trouvé à dix minutes de la fin de la séance. En attendant, je n'avais pu boucler un seul tour lancé, ce qui n'était pas la meilleure façon de préparer les qualifications de l'après-midi. Les ingénieurs et les mécaniciens ont réalisé un travail extraordinaire. Remettre la voiture en état en si peu de temps fut une performance incroyable, je les en remercie encore. Évidemment, le fait d'avoir roulé une heure et demie de moins que mes adversaires m'a handicapé en début de séance chronométrée. Spécialement dans Q1 et Q2, où je n'étais pas totalement à l'aise au niveau de mes repères de freinage. Ensuite, cela allait mieux et, après avoir encore affiné mes réglages, cela marchait vraiment bien, et j'ai pu signer la pôle position. Heureusement, les réglages course avaient été définis en grande partie le vendredi, puis affinés le dimanche matin lors du warm-up, même si cette séance n'était pas vraiment significative, étant disputée sur le mouillé. En course, j'ai pris un départ correct, mais pas exceptionnel. J'ai un peu patiné, et Ekström en a profité pour me devancer à l'amorce du premier virage. Mais j'ai réussi à rentrer plus vite que lui dans la courbe, et j'avais également plus de vitesse que lui en sortie, ce qui m'a permis de reprendre la tête. Après trois ou quatre virages, j'ai senti que la voiture était efficace, et j'ai pu commencer à creuser l'écart au fil des tours.
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