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Nissan Altima 2.5 SL 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
La berline (trop) tranquille
Jumelé à la boîte de vitesse à variation continue, il joue évidemment davantage du côté économie d’essence que sensations et frissons. Après tout, ses 170 chevaux se déploient volontiers, mais se font retenir par une boîte dont le mandat premier est de réfréner un peu trop les embardées abruptes du moteur.

Heureusement, les plus braves auront choisi la version avec boîte manuelle, offerte en déclinaison de base mais soyons sérieux, la Nissan Altima n’a pas vraiment le tempérament d’une manuelle. Malgré un châssis suffisamment rigide et des suspensions capables d’encaisser, elle demeure une berline familiale d’abord.

Sur la route
Ce qui a toujours caractérisé la Nissan Altima, dans toutes ses déclinaisons, c’est sa grande maniabilité. Et avouons-le, même si la version de notre essai ne comptait pas sur les suspensions remaniées des motorisations plus puissantes, elle se tirait tout de même bien d’affaire.

Conduite dans toutes les circonstances, elle a su satisfaire mes désirs en matière de précision de direction, et les caprices de fiston en matière de confort.

Cette grande berline, que je connaissais surtout en coupé, m’a tout de même étonné par sa conduite agréable, et par son spacieux habitacle. (Photo: Nissan)

Mieux encore, les freinages sont vifs sans se montrer brusques, et tellement bien modulés que l’on croirait que notre jambe guide directement les freins. Seul un peu trop de transfert de poids au freinage soudain, dans des conditions difficiles, rend le contrôle de la voiture aléatoire. Seulement, rares sont les situations d’urgence qui nécessitent autant d’insistance sur la pédale.

Conclusion
J’avoue que j’avais peu d’attentes à l’égard de la Nissan Altima. Cette grande berline, que je connaissais surtout en coupé, m’a tout de même étonné par sa conduite agréable, et par son spacieux habitacle.

Mieux encore, on a éliminé presque totalement (pas encore…) l’effet de couple dans les roues avant qui caractérisait les berlines Nissan. Et parce qu’en 2010, l’Altima a subi quelques changements, on ne peut désormais plus trop se plaindre des matériaux mal finis qui auparavant peuplaient l’habitacle.

Au final, la Nissan Altima reprend donc du galon, et se place dorénavant parmi les berlines à considérer. Elle n’est pas exempte de défauts, mais on peut facilement vivre avec ceux-ci…
Nissan Altima 2.5 S 2010
nissan altima 2010
Nissan Altima 2.5 S 2010
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Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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