2004 Nissan 350Z RoadsterLa puriste
Il y a maintenant 35 ans que la fameuse 240Z a fait son apparition en Amérique. Reconnue pour son agrément de conduite légendaire, sa durabilité et ses performances, elle a séduit plusieurs acheteurs qui à l'époque, cherchaient une alternative aux muscles américains. La Z aura connu une glorieuse carrière longue de 26 ans, jusqu'à ce qu'on annonce sa disparition en 1996. Les voitures de pur sport ne possédaient plus, à cette époque, le succès d'auparavant, puisque le coût de ces modèles (300ZX, RX-7, Toyota Supra, etc..) était carrément exagéré.
Mais voilà que Nissan est revenu à la charge l'an dernier en proposant la 350Z, qui se veut une réplique moderne de la première 240Z, tant adulée par la presse internationale. Si certains lui cherchent encore des similitudes, nul ne peut nier que ce coupé est sans l'ombre d'un doute la plus belle réussite sportive du constructeur nippon depuis fort longtemps. Vendu autour de 45 000 $, ce coupé offre non seulement des performances et un agrément de conduite aussi relevé que la dernière 300ZX Turbo, mais aussi un équipement plus riche pour un prix inférieur de près de 15 000 $.
Carrosserie
Il est naturellement plus facile de trouver des similitudes entre la 350Z coupé et la 240Z qu'avec la version Roadster. Son arche de toit incliné, ses phares élancés et sa lunette de ¾ arrière triangulaire évoquent le modèle d'antan avec brio, tandis que les ailes élargies, les feux arrière et les immenses poignées de porte sont en total désaccord avec le design de celle qui a montré la voie. Quoi qu'il en soit, le résultat est tout de même exceptionnellement réussi, et mérite des éloges pour son audace et son aspect tape à l'oeil incroyable.