Aperçu : Mercedes-benz Classe E 2003

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Valence, Espagne -- Mercedes-Benz a choisi le salon de l'auto de Bruxelles, en janvier, pour dévoiler sa nouvelle classe E, Une voiture dont le développement aura nécessité deux milliards d'euros (environ autant de dollars américains) d'investissements. Euros... Bruxelles... vous aurez sans doute compris l'allusion. Pour cette voiture qui s'est appropriée la lettre « E » au fil des ans, le lieu de naissance de la nouvelle monnaie unique créée par la Communauté économique européenne, dont le siège est à Bruxelles, était justifiée. Afin d'exploiter à fond cette « coïncidence », les stratèges de Mercedes auraient cependant pu baptiser cette nouvelle venue « classe... » ! L'arrivée d'une nouvelle classe E ne peut se faire en silence. Dans certains pays, ce modèle génère jusqu'à 45 % des ventes annuelles de la marque. Soumis à une féroce concurrence de la part de BMW et d'Audi, les stratèges de Mercedes-Benz misent, pour cette nouvelle version, sur un niveau de raffinement et de sophistication élevé.

Comme une petite S...

Au premier coup d'oeil, on croirait voir une « petite » classe S. La calandre reprend l'allure nouvelle à quatre phares ovales, élément de style adopté par toutes les nouvelles Mercedes depuis 1995. Plus inclinés, ces projecteurs utilisent des diffuseurs de verre transparent, qui mettent en valeur le système complexe d'optique. Ils s'harmonisent à la forme plongeante de la voiture, qui affiche fièrement son Cx de 0,26 (contre 0,27 pour l'ancien modèle). Les feux directionnels, intégrés aux rétroviseurs, rappellent aussi la S, de même que la proue profilée tout en rondeurs. À bord, le style est résolument moderne, et l'assemblage, aussi soigné que d'habitude. Le tableau de bord comporte une large section centrale en « V » ornée de boiseries, où se retrouvent les commandes. Des commandes qui paraissent déroutantes aux néophytes de la marque. Or, l'apprentissage de leur utilisation peut être rapide, si l'on adopte un raisonnement cartésien, comme l'ont visiblement fait leurs concepteurs... Les sièges baquets sont amples et moulants, et les nouveaux sièges « multicontours » (optionnels) sont surprenants : leurs soutiens latéraux, du dossier et de l'assise, deviennent plus ou moins fermes selon les conditions de conduite. Autre nouveauté originale : le toit panoramique en verre, également optionnel, qui ouvre une véritable fenêtre sur le monde du pare-brise à la lunette arrière. Il est même doté d'un panneau ouvrant.