Audi A4 3.2 quattro 2009 : essai routier

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Il y a très peu de modèles qui suscitent autant d'enthousiasme à l'arrivée d'une nouvelle génération. Parmi ces modèles élitistes, on retrouve les voitures sport d'exception, les légendes automobiles comme les Mustang et Corvette, mais aussi les voitures qui ont atteint un tel niveau de qualité qu'on croit difficilement qu'elles puissent s'améliorer. L' Audi A4 fait un peu partie de toutes ces catégories.
La robe de l'A4 est toujours d'une grande sobriété et très évolutif, presque prévisible.
La précédente génération a été parmi nous pour sept vénérables années avec de légères retouches, mais sans jamais prendre de véritables rides. Il est certain que la concurrence a été féroce, mais la valeur intrinsèque de l'A4 est demeurée en faisant d'elle l'une des excellentes voitures sur le marché. Le millésime 2009 donne à Audi une toute nouvelle A4. À première vue, elle peut ne pas paraître si nouvelle; en réalité, il s'agit d'une lente évolution de l'ancienne génération. Par contre, il suffit de les mettre côte à côte pour réaliser tous les changements apportés. Instinctivement le premier point qu'on remarque sont les phares; éteints, ils sont à peu près identiques, allumés, c'est une pure magie. L'incorporation des diodes électroluminescentes « à la R8 » donne un coup d'oeil incomparable. Le reste de la robe est toujours d'une grande sobriété et très évolutif, presque prévisible. Il est clair que les stylistes d'Audi n'ont pas cherché à se surpasser, mais bien à maintenir les valeurs sûres de la marque. La finition se révèle sans reproche, presque obsessive. L'intérieur n'est pas moins évolutif, et les lignes sont du déjà vu à bord des autres modèles. Audi a la capacité de créer les plus beaux et les meilleurs intérieurs de l'industrie. La qualité des matériaux est exceptionnelle, et la finition est chirurgicale, le tout présenté de manière ergonomique et intuitive. Il est certain que, pour certaines commandes, il faut une période d'apprentissage, mais une fois que c'est fait, la voiture devient d'une belle simplicité. Allongée de 117 millimètres, l'A4 corrige partiellement sa plus importante lacune, l'espace des assises arrière. Bien qu'il y ait toujours place à l'amélioration, au moins, ceux qui y prendront place, n'auront plus l'impression de subir une sentence. Les personnes à l'avant, elles, se sentiront comme des privilégiés du monde. Les sièges soutiennent comme un gant de baseball. On fait corps avec le cuir, ce qui permet d'être dans une position de conduite d'exception. La route devient un interminable terrain de jeu. Avec de tels sièges, les virages se font sans broncher, on reste bien en place. Les réglages font en sorte qu'il soit impossible de ne pas se sentir à l'aise derrière le volant, un sentiment de béatitude presque se fait sentir.
Audi a la capacité de créer les plus beaux et les meilleurs intérieurs de l'industrie.