Audi Metroproject Quattro : concept

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Audi a choisi le Salon de l'auto de Tokyo 2007 pour dévoiler sa voiture-concept Metroproject Quattro, un hatchback sport à deux portes et à quatre places.Ce véhicule est conçu dans un format compact et discret. Il mesure seulement 3,91 mètres de long et son empattement de 2,45 mètres est accentué par des arches en aluminium. Ces dernières forment les montants avant et arrière. Il faut souligner l'absence de montants au centre et de cadres autour des vitres latérales. Des diodes électroluminescentes à haut rendement sont intégrées aux phares avant pour créer un faisceau uniforme de couleur blanche. À l'arrière, on note des feux cristallins au design unique.
Derrière la gigantesque calandre se cache un moteur TFSI de 1,4 litre dérivé de l'Audi A3. Il s'agit d'un moteur turbocompressé qui développe 148 chevaux à 5500 tr/min et 177 lb-pi de couple entre 1600 et 4000 tr/min. Cette puissance est acheminée aux roues avant par l'entremise d'une boîte semi-automatique S-tronic à passage direct (DSG), comprenant des palettes au volant. La tenue de route est optimisée grâce à une suspension entièrement indépendante avec jambes McPherson et amortisseurs magnétiques, sans oublier les roues de 18 pouces. Après avoir appuyé sur le bouton de démarrage, il est possible de parcourir une centaine de kilomètres sans dépenser une seule goutte de carburant, et ce, grâce à des batteries au lithium-ion. (Bien sûr, il faut aussi avoir le pied léger.) À l'instar des plus récents prototypes de véhicules hybrides-électriques, l'Audi Metroproject peut être branchée dans n'importe quelle prise de courant afin de recharger les batteries. En mode «Efficacité», la voiture fait un usage optimal de ses batteries et, à l'aide du système de navigation, elle peut même réunir à l'avance le momentum dont elle a besoin pour gravir une côte. Un témoin spécial rappelle d'ailleurs au conducteur d'éteindre l'air climatisé et de monter les vitres. Considérant le coût élevé de l'énergie en Allemagne (autant l'électricité que le carburant), la technologie mise au point par Audi permettrait une économie allant jusqu'à 70 %. Les batteries peuvent se recharger automatiquement sur la route grâce à un système de freinage régénérateur. Parlant de freins, les disques avant ont un diamètre de 31,2 centimètres, ce qui favorise des arrêts très rapides. En combinant le moteur turbo et les batteries, le niveau d'émissions atteint seulement 112 grammes de CO 2 par kilomètre, tandis que la consommation d'essence (octane 91) est un maigre 4,9 L/100 km. Pesant 70 kilos, le moteur électrique qu'alimentent les batteries fournit à lui seul une puissance de 40 chevaux et un couple de 147 lb-pi. Il est relié aux roues arrière, ce qui fait de l'Audi Metroproject une voiture à traction intégrale, du moins techniquement. La performance n'a rien à voir avec celle de la sensationnelle R8, quoique dans les deux cas, le moteur peut être admiré à travers un panneau vitré. Le dispositif d'économie le plus simple sur cette voiture est un mécanisme d'arrêt-départ automatique. Si tous les véhicules étaient comme l'Audi Metroproject, il n'y aurait plus de problèmes de consommation et de pollution aux feux rouges -- seulement de l'air frais et des conducteurs moins stressés.