BMW Z4 3.0si 2007 : essai

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Ah! quand le soleil brille... La probabilité de connaître sept jours consécutifs de beau temps sur la côte Ouest canadienne la même semaine où l'on essaie un luxueux roadster est aussi faible que celle d'être frappé par une météorite en étant caché dans une voûte souterraine à plusieurs dizaines de mètres de la surface. Ça peut quand même arriver. Dans mon cas, la météorite en question était une BMW Z4 3.0si 2007.
La Z4 a ce petit quelque chose qui nous rappelle les roadsters d'antan.
Roadster typique, BMW typique
Il y a quelque chose de très stimulant et, je dois dire, d'assez mystérieux dans le design de la Z4, produit du style «Surface enflammée» de Chris Bangle, designer en chef chez BMW . Au-delà de ses lignes agressives, la Z4 a un air de nostalgie qui est d'autant plus palpable lorsqu'on s'assoit dans le siège du conducteur. J'ignore si cet effet est volontaire ou non. Tout ce que je sais, c'est qu'à chacune de mes présences derrière le volant, j'avais l'impression d'être aux commandes d'un roadster des années 1950 ou '60.

Pourquoi? D'abord parce que la Z4 arbore un long capot qui se termine par un nez arrondi. Ensuite, on retrouve un tableau de bord simple et épuré. Mais par-dessus tout, le fait d'être assis très près de l'essieu arrière contribue à créer une sensation de conduite qui manque à beaucoup de décapotables modernes. Et, bien sûr, il ne faut pas oublier le moteur atmosphérique à six cylindres en ligne, qui produit une explosion sonore remplie de richesse et de tradition. Puissance et performance Les lettres «si» dans le nom complet de cette Z4 font référence à la toute dernière version du moteur à six cylindres en ligne de BMW, le N52 de 3,0 litres, qui emploie un bloc en magnésium léger ainsi que le système de distribution variable Valvetronic. Ce moteur est non seulement beaucoup plus puissant que celui de la version de base 3.0i, mais il offre aussi une bien meilleure réponse à mi-régime et une maniabilité accrue en virage en raison de la charge réduite sur les roues avant.

Concrètement, la puissance est de 255 chevaux à 6600 tr/min et le couple, de 220 lb-pi à seulement 2750 tr/min. C'est 40 chevaux et 35 lb-pi de plus que le moteur de base -- et la différence se fait nettement sentir. Lorsque j'avais essayé la «petite» 3.0i, elle m'avait plu par sa fougue. Alors, quand j'ai conduit la «grande» 3.0si récemment, vous comprendrez si je vous dis que l'adrénaline coulait à flots en enfonçant l'accélérateur. Son moteur fait preuve d'une férocité alarmante, surtout quand vient le temps de dépasser sur l'autoroute.
40 chevaux de plus: toute une différence!