Chevrolet Volt 2011 : premières impressions Mission accomplie

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ROCHESTER, Michigan - Il pourrait bien s’agir de la voiture la plus importante de l’histoire de General Motors. La voiture ça-passe-ou-ça-casse, le dernier espoir, le sauveur. La voiture qui remettra l’Amérique sur ses pieds.

La Volt a définitivement l’air moderne et a attiré pas mal d’attention, possiblement parce que tout le monde en a déjà entendu parler. (Photo: Michel Deslauriers/Auto123.com)

Ça fait trois ans qu’ils nous agacent, et elle est enfin arrivée.

La Volt sera construite à l’usine de Détroit/Hamtramck de GM, qui assemble actuellement les Cadillac DTS et Buick Lucerne : obtenir la Volt est donc une bénédiction. En fait, environ 500 Volt de préproduction sont assemblées en ce moment même. J’assume qu’on en donnera une à Obama parmi celles-ci.

Nous les journalistes avons eu l’opportunité de conduire la Volt durant plus de 120 kilomètres, ayant été témoins du fonctionnement très complexe de son groupe motopropulseur. Nous vous épargnerons les détails techniques, mais vous pouvez en apprendre davantage ailleurs sur Auto123.com ( voyez l’article Chevrolet Volt 2011 : comment ça marche ).

Selon GM, la Volt offre une autonomie variant de 40 à 80 km, mais le journaliste avec qui j’étais jumelé et moi-même avons fait mieux encore, lors de notre voyage de l’aéroport à l’hôtel. Je dois avouer que nous avons conduit lentement—très lentement—au grand désarroi des autres conducteurs, et nous avons complété le voyage sans allumer l’écran ACL central, la radio et le système de climatisation.

Nous avons également utilisé la position ‘L’ du levier de vitesses à profusion, afin de récupérer le plus d’énergie possible lorsqu’on ralentissait.

Ce qui étonne particulièrement, c’est que durant l’essai, nous avons pu constater la belle synergie entre les différentes composantes mécaniques. Le moteur électrique à traction, le moteur électrique générateur, le moteur à essence de 1,4 litre, les trois embrayages, l’engrenage planétaire et le hamster qui court dans sa roue fonctionnent harmonieusement. Il n’y a pas de hamster.

Une fois qu’on a drainé les batteries jusqu’à leur niveau de charge minimale, on entend effectivement le moteur à combustion démarrer, et l’écran ACL du conducteur troque l’affichage du niveau de jus de la batterie pour le niveau du réservoir d’essence. Pas d’à-coups désagréables, pas de vibrations, pas de bruit excessif durant le processus. De plus, il n’y pas de sensation affreuse sur la pédale de frein lors des freinages régénératifs, comme c’est le cas avec la plupart des hybrides. Bravo à l’équipe d’ingénieurs de la Volt, vous avez accompli du bon travail.

Selon GM, la Volt offre une autonomie variant de 40 à 80 km, mais le journaliste avec qui j’étais jumelé et moi-même avons fait mieux encore. (Photo: Michel Deslauriers/Auto123.com)