Expédition hivernale avec la smart fortwo

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Jour 1
29 janvier 2010


Jusqu'ici, tout va très très bien. Bon, c'est sûr que je n'ai rien fait d'autre que de prendre l'avion pour Vancouver et de me rendre ensuite à Whitehorse. La première «surprise» en arrivant, c'est de constater que notre ami Rogers n'offre pas de couverture dans ce coin reculé du pays. Par conséquent, je publierai très peu de commentaires sur Twitter .


Whitehorse ressemble à n'importe quelle petite ville. On retrouve un petit aéroport où les avions doivent effectuer un demi-tour sur la piste juste après avoir atterri(!), un parc de tentes-roulottes et quelques hôtels dont le tout nouveau Skky (nom exact) juste en face dudit aéroport. C'est là que nous séjournons temporairement. Par ailleurs, il ne fait pas tellement froid : environ -10 degrés Celcius.

Ce soir, nous avons droit à une réunion sur tout ce qui touche à la sécurité, incluant les mesures d'urgence (youpi!). Demain viendra notre départ, vers 8 h.

Un éclat de roche dans mon pare-brise est probablement le plus gros problème que j'ai rencontré jusqu'à maintenant. Les routes s'avèrent plutôt belles et la fortwo semble à la hauteur. Mais attention : nous ne sommes pas encore arrivés à Inuvik, le vrai test!

Voilà tout pour Whitehorse. Prochain compte-rendu : Dawson!


Jour 2
30 janvier 2010


Tout au long de la journée, je ne pouvais m'empêcher de comparer l' aventure nordique de la smart à la bataille entre David et Goliath. Après tout, quelle est la dernière voiture que vous choisiriez pour effectuer un périple jusqu'à Inuvik? La smart, sans aucun doute!

Au terme d'une journée et quelque 530 kilomètres, je dois par contre avouer qu'un tel choix se révèle plus ou moins insensé. La petite Allemande livre une performance admirable, même lorsque la visibilité et l'adhérence sont faibles. De plus, en manipulant efficacement les palettes au volant, le moteur à trois cylindres de 70 chevaux ne nous laisse pas tomber.


Remplie de bagages (façon de parler!), la voiture ne présente qu'un seul inconvénient, en l'occurrence le dégagement limité au niveau des coudes entre moi et mon partenaire de voyage tout aussi costaud. Quoi qu'il en soit, je suis emballé par les prouesses de la smart. Le fait d'avoir croisé des sceptiques qui doutaient de nos chances de nous rendre jusqu'à Inuvik m'encourage encore plus à tout faire pour y arriver... et sans tarder!

Je lève mon chapeau à Continental, qui a conçu d'excellents pneus d'hiver pour les exemplaires que nous conduisons ici. Comme sur ma propre voiture, ces pneus m'impressionnent par leur capacité à garder leur mordant et à maintenir la stabilité de la smart sur les chaussées très dures et gelées.

Demain, nous planifions d'emprunter l'Autoroute Dempster. Toutefois, il paraît que la route au-delà d'Eagle Plains est fermée en raison de conditions météo atroces. Si tout se passe pour le mieux, nous atteindrons enfin Inuvik et aurons peut-être la chance de rouler sur la route de glace qui mène à Tuktoyaktuk.

10-4!