Ford Explorer Limited 4RM 2011 : essai routier Ne devrions-nous pas acheter plus petit?

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Il est plus gros. Oubliez le fait qu’il n’offre plus de moteur V8, l’Explorer a pris du coffre. Oubliez le fait qu’il se base maintenant sur un châssis monocoque au lieu d’un châssis à cadre de camion, le nouveau modèle est plus long et plus large que l’ancien.

Beaucoup d’espace et beaucoup de technologie à un prix abordable, voilà ce qui caractérise l’Explorer. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)

Sommes-nous surpris? Pas vraiment. Bon, peut-être un peu, puisqu’on croyait que les Nord-Américains commençaient enfin à acheter plus petit. À moins qu’on considère un moteur plus petit comme une réelle diminution.

D’abord, le changement sous le capot est logique : le V6 de 3,5 litres produit 290 chevaux et un couple de 255 livres-pied, par rapport aux 292 chevaux et 315 livres-pied du vieux V8 de 4,6 litres à 3 soupapes par cylindre. Une baisse modeste en couple, possiblement, mais une diminution de la consommation d’essence : 18% en ville et 15% sur l’autoroute.

Notre moyenne de consommation durant la semaine d’essai s’élève à 13,8 L/100 km. Pas mauvais, pas excitant non plus. C’est au niveau du remorquage que le nouveau Explorer est désavantagé, évidemment : la capacité maximale est de 2 268 kilos (5 000 livres), par rapport aux 3 198 kilos (7 050 livres) de la version 2010 à motorisation V8.

L’Explorer se veut un mélange de composants repiqués d’anciennes propriétés de Ford : la plateforme et les systèmes de sécurité électroniques (régulateur de vitesse adaptatif, moniteur d’angles morts, prévention de collision) ont été adoptés de Volvo, alors que le système à rouage intégral, baptisé Terrain Management (ou système de gestion de terrain), est emprunté de Land Rover .

Ce dernier consiste en une molette montée sur la console centrale offrant quatre modes de conduite : Normal, Mud/ruts pour les surfaces boueuses ou dénivelées, Sand pour les surfaces sableuses ou en gravier ainsi que Snow pour les surfaces, à l’évidence, enneigées. On tire profit d’un système de retenue en pente également inclus.

Le système à rouage intégral, baptisé Terrain Management consiste en une molette montée sur la console centrale offrant quatre modes de conduite. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)