Infiniti G35 Coupé 2007 : Essai Encore une belle place au soleil!

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Encore une belle place au soleil! Pendant qu'au coeur de la grosse pomme est dévoilée la 2e génération de l'Infiniti G35, sous les palmiers floridiens, nous nous en donnons à coeur joie à bord de l'actuel coupé G35. Toujours pas piqué des vers, le coupé japonais...
Toujours dans le coup.
Je me souviens. Je me souviens de mon premier contact avec la G35. C'était en mai 2002 - il y a cinq ans déjà, que le temps passe vite! À l'époque, j'écrivais que la G35 (la berline) était celle, de toutes les Japonaises, qui se rapprochait le plus des références allemandes.Certes, la concurrence asiatique s'est affinée depuis. Mais le coupé G35 2007 que nous avons lancé sur les grands boulevards floridiens détient encore une belle place au soleil. Agrément de conduite D'abord, la plateforme FM (pour 'front mid-ship') sur laquelle le coupé est assemblé est toujours d'actualité - elle sera d'ailleurs à nouveau utilisée pour la génération qui s'en vient.En permettant l'installation du moteur (toujours le bon vieux V6 de 3,5L) derrière les roues avant, presque au point d'équilibre, cette architecture à propulsion se traduit par une belle répartition de poids (54 :46). Et ça se sent sur la route : solide, le coupé G35 s'accroche au bitume de toutes ses roues - des 19 pouces, sur la version testée. Le V6 de 293 chevaux (avec la boîte manuelle six vitesses) procure des accélérations dynamiques, qui s'expriment dans une sonorité à la fois sourde et grisante. La direction est précise, massive et nous mène directement là où on la pointe. La suspension sport, qui équipe de série les variantes à transmission manuelle, est sans doute la plus ferme de toute la famille Infiniti - voire de la famille Nissan. Parce qu'on l'aime en manoeuvres serrées, l'on consent à ce que les balades au quotidien soient un peu plus sèches que souhaitées.
Le vénérable et ô combien efficace V6 de 3,5 litres.