Jeep Wrangler Unlimited Rubicon 2008 : essai routier La meilleure défense contre l'hiver

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La meilleure défense contre l'hiver Pas besoin de vous dire que, au moment d'écrire ces lignes, l'hiver s'achève... et il est temps que ça finisse. Ce n'est pas que je n'aime pas la saison froide, puisque j'ai un faible pour les randonnées à motoneige; c'est la quantité de neige qui commence à être excessive.
Son apparence est conservatrice, mais on le reconnaît néanmoins facilement.
Les ruelles sont étroites, et les stationnements sont de moins en moins nombreux. Sans compter les innombrables tempêtes de neige, alors qu'on a des rendez-vous et des obligations qu'il ne faut pas manquer. Que faire ?Le Wrangler règle la question. Son apparence est conservatrice, mais on le reconnaît néanmoins facilement. De plus, la version à quatre portes profite d'une allure très réussie. Ça passe partout ! Avec sa garde au sol et ses pneus tout terrain, le modèle Rubicon n'est pas seulement habile hors des sentiers battus. J'ai affronté deux tempêtes de neige durant mon séjour au volant de ce Jeep, et je n'ai pas été contraint de changer mes plans. Sur l'autoroute, son roulement est nettement plus docile que celui des anciens TJ et, surtout, les YJ, et le véhicule est très stable malgré les bourrasques de neige qui balaient la route.C'est l'heure du souper, et la cour du restaurant est pleine, faute d'espace. Pas de problème, un petit élan dans le banc de neige, et le Wrangler s'y installe sans hésiter. Outre le fait que j'ai dû sortir du véhicule les pieds dans la neige, je n'ai jamais eu de problèmes de stationnement.De plus, le système à quatre roues motrices est très compétent pour me sortir de ces fâcheuses positions : le différentiel verrouillable électronique, baptisé Tru-Lok, permet au Wrangler de faire passer la puissance sur les roues qui ont le plus de mordant. Grâce aux plaques de protection, je n'ai même pas besoin de s'inquiéter des composants mécaniques sous le véhicule. Je suis invincible ! Moteur plus civilisé Le V6 de 3,8 litres, qui développe une puissance de 202 chevaux et produit un couple de 237 livres-pied, assure des performances correctes sans être foudroyantes. La boîte de vitesses automatique fonctionne à merveille en tandem avec le moteur, et la consommation de carburant durant l'essai s'est chiffré à 13,5 litres aux 100 kilomètres. Un voyage Montréal-Québec a permis d'améliorer la moyenne obtenue, puisque la conduite urbaine ainsi que mes manoeuvres de stationnement font rapidement descendre le niveau du réservoir de carburant.
Le V6 de 3,8 litres assure des performances correctessans être foudroyantes.