Kia Sorento EX-V6 AWD 2011 : essai routier Utilitaire avec style

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Avant, il était un vrai camion, avec un châssis et une conduite, avouons-le, beaucoup plus rigide. Aujourd'hui, le Kia Sorento renaît, issu directement de l'usine nord-américaine de Kia en Géorgie, avec un modernisme et des qualités que les rivaux vont lui envier. Car le nouveau Kia Sorento a du style, du charme et est surprenant de plaisir.

Kia a modifié les formes et à appliquer juste ce qu'il faut de chrome à l'extérieur pour se retrouver avec un Sorento tout à fait exceptionnel.(Photo:Matthieu Lambert/Auto123.com)

Silhouette revampée
Chez Kia on le dit sans gêne, c'est en comparant qu'on s’améliore. Et cette fois, on s’en aperçoit clairement en regardant le Toyota RAV4 que l'on a développé le Sorento, tellement certaines lignes de la silhouette y ressemblent. Mais on a réussi à ajouter ici et là quelques éléments uniques de design, à modifier des formes et à appliquer juste ce qu'il faut de chrome à l'extérieur pour se retrouver avec un Sorento tout à fait exceptionnel.

En matière de conception, c'est sur la plateforme du Hyundai Santa Fe que le Sorento s'est construit. Finis les châssis à cadre rigide comme l'ancienne génération, on lui donne plutôt la construction monocoque, à l'instar de tous ses rivaux. Bien entendu, on limite ainsi un peu les capacités camionnesques du Sorento, mais on le rend certainement un peu plus civilisé.

L'habitacle se veut aussi à la hauteur des prétentions. Outre l'abondance d'accessoires agréables qui équipaient ma version d'essai (incluant un système mains libres Bluetooth facile à utiliser et un système de navigation un peu petit, mais suffisant), c'est l'esthétique intérieure qui attire.

Quand on s'y assoit, on a véritablement l'impression de se retrouver dans une voiture au prix nettement plus élevé. Les sièges de cuir deux tons sont parfaitement adaptés pour le confort des passagers, le design de la planche de bord demeure simple mais efficace, et les matériaux employés s’élèvent certainement au-delà de la compétition.

Du moins en apparence pourrions-nous dire, puisqu'il s'agit dans les faits de plastique plus ou moins rigide. Mais il faut vraiment y mettre la main pour s'en rendre compte... jusqu'à ce qu'on prenne la route. Bémol de ce point de vue en effet, l'abondance de plastique, notamment dans la console centrale, provoquait tant de craquements, ce qui rend évidemment la randonnée moins confortable. Dommage d'ailleurs, puisque cela vient troubler un habitacle autrement plutôt bien insonorisé.

Le design de la planche de bord demeure simple mais efficace, et les matériaux employés s’élèvent certainement au-delà de la compétition.(Photo:Matthieu Lambert/Auto123.com)