Même si la Jetta a été dévoilée à la fin septembre au salon de l'auto de Paris, elle fait son entrée en scène en Amérique quelques semaines plus tard. Pourtant, la Golf de la nouvelle génération est commercialisée depuis plus d'une année dans plusieurs pays mais sa première nord-américaine a été prévue pour le mois de janvier. Ce qui nous permet de concentrer nos efforts sur la nouvelle Jetta. Et lorsqu'on parle de nouvelle voiture, ce n'est pas un euphémisme puisque cette berline est transformée du tout au tout.
La silhouette ultra conservatrice de la version actuelle a été remplacée par une carrosserie réservée et élégante qui s'inspire en partie de la Audi A4 et de la Passat. Le résultat est plaisant. Équilibrée, cette Jetta se démarque encore davantage de la Golf même si elle partage avec cette dernière sa plate-forme, ses organes mécaniques et même l'habitacle.
Au chapitre de la mécanique, les ingénieurs de Wolfsburg n'ont pas essayé de réinventer la roue. Ils ont concentré leurs efforts dans le but de renforcer la plate-forme antérieure tout en apportant aux moteurs de bénéfiques raffinements. C'est ainsi que cette plate-forme est de la plus rigide de sa catégorie. La suspension précédente avec sa poutre déformante à l'arrière a été retenue tandis que les freins à disques aux quatre roues sont de série.
Le même trio de moteurs est à l'affiche. L'incontournable 2,0 litres est toujours à l'affiche. Révisé, il développe 115 chevaux tandis que son couple est plus important à bas régime, Malgré les rumeurs affirmant le contraire, le VR6 est de retour et il est plus en verve que jamais. Il développe maintenant 174 chevaux en plus de proposer un couple plus généreux grâce à une tubulure d'admission à géométrie variable.