Land Rover Discovery Series II 1999-2004 : occasion Patrimoine britannique

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On l’a qualifié de soldat, mais ce n’est peut-être pas si péjoratif que ça. Un vieux soldat démontre sagesse et témérité… et à bien des égards, on peut dire de même de l’affable Land Rover Discovery. La plus récente mouture de laquelle prend la forme du Série II, lancée en 1999 en tant que nouvelle version améliorée du Discovery original, qui avait vu le jour en 1994.

Land Rover Discovery Series II 1999 (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)

Le LR3 est arrivé en 2005, un soldat plus jeune et subtil disposant de tout l’attirail de guerre de l’ère moderne. Mais aussi compétent et raffiné soit-il, le LR3 n’a pas le charme excentrique de son aîné. Le genre de charme que l’on adore ou déteste.

Comptez-moi parmi ceux qui adorent, si bien que je conduis mon propre Discovery Série II 1999… dans lequel je demanderai peut-être qu’on m’enterre un jour! Espérons que ce n’est pas pour demain. Je suis certain d’une chose, par contre : mon cercueil me servira bien. En effet, le Land Rover Discovery dispose de plaques de carrosserie en aluminium antirouille.

Un robuste gentilhomme
Typiquement britannique, le Discovery offre un cocktail de dominance tout-terrain et d’élégance discrète. Mon exemplaire de 1999 ne profite pas de système de navigation – ce serait pour beaucoup plus tard – mais il offre toutes les commodités habituelles, dont des sièges électriques en cuir, des essuie-phares, un pare-brise chauffant, un climatiseur, etc.

Ces raffinements étaient assortis d’éléments assurant une grande adresse hors route. La Disco est équipée d’une technologie de quatre roues motrices à temps plein, dont chaque roue bénéficie de sa propre fonction d’antipatinage.

Inspirant encore plus confiance là où la route s’arrête, un système de contrôle de descente enclenche les quatre freins à disque antiblocage afin de maintenir un pas de tortue sur les côtes raides et glissantes. Et pour les angles intenses qui suivent, le Discovery dispose d’une boîte de transfert manuelle avec gamme basse.

Oui, ça veut dire qu’on doit ralentir le véhicule jusqu'à au moins 8 km/h avant de passer au neutre et d’embrayer la gamme basse. À vrai dire, s’imposer sur le levier « à l’ancienne », c’est se délecter de son individualisme rustique. On se situe à des années lumières du petit bouton de la boîte de transfert électronique!

Dans mes instants plus aventuriers, j’ai parcouru des sentiers modérés avec mon Discovery sans jamais plier l’échine. Mais ce qui m’importe probablement plus que la suprématie tout-terrain du Discovery, réside dans sa capacité de foncer à travers tempête de neige ou marre de boue. Skieurs et pêcheurs apprécieront sans doute cette qualité.

Land Rover Discovery Series II 1999 (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)