Pendant des décennies, la plupart des véhicules musclés étaient animés par de gros moteurs lourds dont la soif était inépuisable, même quand ils ne travaillaient pas particulièrement fort. Les gros moteurs font le bonheur des amateurs automobiles du monde entier, mais vu les récents déboires économiques et les prix capricieux de l’essence, les constructeurs cherchent une façon plus avantageuse de livrer ce punch mécanique si convoité.
Évidemment, rien ne remplace une bonne cylindrée, mais la turbocompression avance des arguments plus convaincants que jamais. En effet, les technologies turbo n’ont jamais été si attirantes, et les constructeurs truffent leur catalogue de petits moteurs turbocompressés. Et quand on ajoute des systèmes comme la distribution à programme variable et l’injection directe, ces moulins deviennent encore plus intéressants.
Mais qu’est-ce qu’un turbocompresseur, exactement? En un mot, c’est une turbine qui, entraînée par les gaz d’échappement, force de l’air comprimé à pénétrer dans le moteur, le « suralimentant ». En accompagnant cet air comprimé de carburant supplémentaire, le turbocompresseur augmente artificiellement la cylindrée et les performances sur demande.
Au bout du compte, l’utilisation d’un système turbo pour suralimenter un petit moteur offre aux conducteurs les performances sur demande d’un gros moteur mariées à la faible consommation d’une petite cylindrée. Tout est dans le pied droit.
Quand un petit moteur turbo est de garde, la facture à la pompe n’augmente que si on a exigé un apport supplémentaire de puissance, au lieu qu’on ait constamment à nourrir un gros moteur gourmand. Permettant des économies de quelque 20 %, voire plus, il n’est pas surprenant que les moteurs à quatre et six cylindres soient en voie de rendre les V6 et V8 obsolètes, respectivement. En effet, dans certains segments haut de gamme, les V8 turbo ont déjà évincé les 10 et 12-cylindres.
Volvo offre des moteurs turbo depuis très, très longtemps. L’expert technique des systèmes de suralimentation de la boîte suédoise, Hakan Bjornsson, nous en explique les bienfaits.
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| Photo: Thinkstock |
Évidemment, rien ne remplace une bonne cylindrée, mais la turbocompression avance des arguments plus convaincants que jamais. En effet, les technologies turbo n’ont jamais été si attirantes, et les constructeurs truffent leur catalogue de petits moteurs turbocompressés. Et quand on ajoute des systèmes comme la distribution à programme variable et l’injection directe, ces moulins deviennent encore plus intéressants.
Mais qu’est-ce qu’un turbocompresseur, exactement? En un mot, c’est une turbine qui, entraînée par les gaz d’échappement, force de l’air comprimé à pénétrer dans le moteur, le « suralimentant ». En accompagnant cet air comprimé de carburant supplémentaire, le turbocompresseur augmente artificiellement la cylindrée et les performances sur demande.
Au bout du compte, l’utilisation d’un système turbo pour suralimenter un petit moteur offre aux conducteurs les performances sur demande d’un gros moteur mariées à la faible consommation d’une petite cylindrée. Tout est dans le pied droit.
Quand un petit moteur turbo est de garde, la facture à la pompe n’augmente que si on a exigé un apport supplémentaire de puissance, au lieu qu’on ait constamment à nourrir un gros moteur gourmand. Permettant des économies de quelque 20 %, voire plus, il n’est pas surprenant que les moteurs à quatre et six cylindres soient en voie de rendre les V6 et V8 obsolètes, respectivement. En effet, dans certains segments haut de gamme, les V8 turbo ont déjà évincé les 10 et 12-cylindres.
Volvo offre des moteurs turbo depuis très, très longtemps. L’expert technique des systèmes de suralimentation de la boîte suédoise, Hakan Bjornsson, nous en explique les bienfaits.
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| Volvo S60 2011 (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |