Lexus ES 330 2005 Le goût de l'eau!

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Le goût de l'eau! Synonyme de luxe, de qualité et de fiabilité depuis son apparition en 1990, la division de prestige de Toyota s'est longtemps fait pointer du doigt pour son manque flagrant d'originalité. Même si les Lexus demeurent les voitures ayant le plus haut taux de satisfaction au pays, il n'en demeure pas moins que certaines d'entre elles sont loin d'être des plus charismatiques. Heureusement, cette affirmation est de moins en moins véridique, puisque Lexus tente désormais d'offrir à sa clientèle une gamme de voiture plus inspirée, qui soulève la passion. N'allez cependant pas croire que la ES 330 fait partie de cette nouvelle vague, car lorsqu'on possède des gênes de Camry, il est difficile d'exciter quiconque possédant un permis de conduire. Cependant, plusieurs acheteurs recherchent justement cela, soit une voiture on ne peut plus terre-à-terre, offrant un niveau de luxe intéressant et une fiabilité à toute épreuve, le tout dans l'anonymat le plus total. La ES 330 s'adresse donc à ceux qui trouvent l'Acura TL trop performante, la Nissan Maxima trop excentrique et la Chrysler 300 trop imposante. Historique
Lexus ES 250 1991
Sans que cela ne paraisse, la Lexus ES en est actuellement à sa quinzième année de production, et amorce la deuxième moitié de cycle de sa quatrième génération. Second modèle chez Lexus à avoir vu le jour, elle est entré en scène dès 1991, sous le nom de ES 250. Vendue en très petite quantité, elle a vite été remplacée dès 1992 par l'ES 300, totalement redessinée et bien sûr dérivée de la Camry. Par la suite, elle a suivi fidèlement la carrière de la Camry, en faisait peau neuve chaque fois que la populaire Toyota était renouvelée. Donc, elle s'est vu refaire une beauté en 1997 et finalement en 2002, avec le modèle que l'on connaît actuellement. Simple explication, les chiffres compris dans le nom du modèle désignent la cylindrée du moteur, qui est donc cette année de 3,3 litres. Design et architecture
Lexus ES 330 2005
Malgré quelques retouches esthétique en 2005, la ES demeure à mon sens l'exemple parfait d'une voiture qui se cherche désespérément une identité. Son design classique et sa ligne épurée respirent la sobriété tandis que les nombreuses garnitures de chrome viennent ajouter une touche de luxe à la voiture. De plus, certaines combinaisons de couleurs la rendent franchement élégante, si bien que l'on pourrait croire qu'il s'agit d'une voiture vendue bien plus cher. Là où ça ne colle pas, c'est lorsqu'on observe les phares et feux arrière, non seulement beaucoup trop grands, mais également étirés au maximum de tous les côtés, un peu comme si on avait utilisé un élastique pour concevoir les moules. À eux seuls, ils réussissent à mon avis à déséquilibrer le style de la voiture et à la rendre par le fait même, particulièrement laide. En fait, ils sont aussi inadaptés que la présence d'un aileron de Toyota Supra, sur le coffre d'une Lincoln Town Car. Aménagement intérieur
En ouvrant la portière, on excuse partiellement le design insipide de la carrosserie, puisque l'habitacle propose une présentation non seulement esthétique, mais également riche et de bon goût. Les boiseries, les cuirs et les plastiques respirent la qualité et sont parfaitement agencés, pour créer une ambiance chaleureuse. De plus, la présence d'aluminium brossé et l'éclairage Optitron de l'instrumentation apportent une touche de modernisme à l'ensemble. Naturellement, la finition et la qualité d'assemblage sont à la hauteur de la réputation de la marque, donc exceptionnelles.