Renaissance d'une grande marque
Ce n'est pas tous les jours qu'un fabriquant d'automobiles dévoile une voiture de plus de 400 000 $. Voilà pourquoi Mercedes a voulu faire les choses en grand lors du lancement de sa Maybach, une luxueuse berline qui ne sera vendue au Canada... qu'en 15 exemplaires. Maybach, c'est d'abord et avant tout l'histoire d'une famille allemande qui, au début du siècle dernier, a grandement contribué à l'histoire de la mécanique. Wilhelm Maybach, le père spirituel de la Mercedes, de même que son fils Karl, ont mis au point des moteurs qui ont fait leur marque dans l'industrie de l'automobile, nautique et aéronautique.
Maybach, c'est aussi une voiture. La prestigieuse berline n'a été fabriquée qu'en 1800 exemplaires entre 1921 et 1941. Pour des maharadjahs, des rois du pétrole, des chefs d'État et d'autres grands de l'époque, la Maybach représentait le symbole suprême de la réussite.
Pour la limousine qui concurrencera les Bentley et Rolls-Royce, rien de moins qu'une traversée de l'Atlantique sur le pont de première classe du Queen Elizabeth 2.
Il a salué la Statue de la Liberté avant de ralentir sa course, le temps qu'un hélicoptère soulève la cage de verre abritant la Maybach depuis sept jours. La précieuse cargaison s'est envolée au-dessus de la rivière Hudson, jusqu'au port de New York. C'est dans Wall Street, capitale financière internationale, que la voiture a effectué ses premiers tours de roues, avant de faire une entrée remarquée à la salle de bal du chic Hôtel Regent.