Mercedes-Benz C 350 4MATIC 2012 : premières impressions La Classe C à deux portes propose désormais une transmission intégrale

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GIMLI, Manitoba - Lancé au Salon de Genève en 2011, le nouveau coupé Mercedes-Benz Classe C est débarqué au Canada l'automne dernier en tant que modèle 2012.


Nous avons le choix entre deux moteurs, dont un quatre-cylindres en ligne de 2,0 litres et 201 ch. Si vous partagez la philosophie de « un c'est bon, mais deux c'est mieux », il y a pour vous un V6 de 3,5 litres à injection directe qui déploie 302 ch et 273 pi-lb de couple.

Selon Mercedes-Benz, environ 95 % des acheteurs de berlines de Classe C commandent sa transmission intégrale 4MATIC. Offerte depuis 25 ans, elle en est à sa quatrième génération pour 2012. Au moment d'écrire ces lignes, Mercedes-Benz ajoutait le C 350 Coupé 4MATIC à son catalogue.

La nouvelle 4MATIC pose un jalon en matière de transmissions intégrales, car contrairement aux grandes rivales de la Classe C, l' Audi A4 quattro et la BMW Série 3 xDrive , elle ne pénalise pas à la pompe. En effet, selon le Guide de consommation de Transports Canada, les Classes C à propulsion et à TI affichent la même cote de consommation.

Le look du Mercedes-Benz C 350 Coupé 4MATIC 2012 séduit particulièrement. Votre première réaction sera « wow! ». Votre seconde? « Ça ne peut pas être une Mercedes, elle est beaucoup trop belle! ». Détrompez-vous. Mercedes-Benz passe désormais à l'avant-garde du design, sans recourir au flafla.

Le look du Mercedes-Benz C 350 Coupé 4MATIC 2012 séduit particulièrement. Votre première réaction sera « wow! ». (Photo: Charles Renny/Auto123.com)

L'habitacle propose des baquets avant moulants et entièrement réglables. Le constructeur a ses propres idées sur la bonne position de conduite, et si vous êtes du genre à vous évacher ou à gigoter, prévoyez un temps d'adaptation! Le volant et toutes les commandes tombent bien dans la main, mais certaines fonctions s'activent différemment, dont les essuie-glaces.

Monter sur la banquette arrière d'une deux-portes nécessite souvent une certaine agilité, et le C 350 4MATIC ne fait pas exception. Or, les sièges avant se rabattent et coulissent, nous facilitant ainsi grandement la vie. Je n'ai eu aucun problème à grimper à bord, où j'ai découvert une banquette très confortable.

Je pourrais comprendre que certains passagers s'y sentent claustrophobes, mais ce n'était pas mon cas. Non, mon problème, c'était de descendre : la banquette est tellement reculée et basse que j'ai eu de la difficulté à me lever pour me tourner et sortir.

De retour dans le siège du conducteur, la première chose qu'on remarque, c'est qu'on change les 7 rapports de la boîte automatique à gestion électronique à l'aide d'une petite palette sur la colonne de direction. Un autre truc auquel il faut s'habituer, mais la palette fonctionne aussi bien qu'un levier sur la console centrale. On a l'impression d'avoir un bon contact avec la direction et la pédale de frein, qui diffèrent considérablement de ceux de la concurrence, notamment de la BMW Série 3 et l'Audi A4.

Le volant et toutes les commandes tombent bien dans la main, mais certaines fonctions s'activent différemment, dont les essuie-glaces. (Photo: Mercedes-Benz)

Le C 350 4MATIC s'adapte aisément aux diverses surfaces. Notre essai nous a menés sur les rues abîmées de la ville, le bitume lisse, les autoroutes glacées et enfin sur le lac Winnipeg, où des instructeurs de l'école de conduite hivernale de Mercedes-Benz nous ont aidés à constater à quel point le système 4MATIC nous aide au quotidien.

Il s'agit d'une transmission intégrale à temps plein à rapport avant-arrière fixe de 40/60. Elle permet au C 350 de conserver de nombreuses caractéristiques d'un modèle à propulsion, dont la tendance à sous-virer et la dose monumentale de couple nécessaire pour survirer. Même scénario quand tous les dispositifs de contrôle de la stabilité sont activés. Or, la transmission intégrale nous permet de manier la voiture sur une surface glissante (comme de la glace) sur laquelle j'arrivais à peine à me tenir debout.

En éteignant tous les dispositifs d'assistance et en se fiant uniquement au système 4MATIC, le dosage judicieux des gaz et de la direction nous permet alors de vraiment partir à la dérive contrôlée. Un bémol : il faut beaucoup de pratique pour arriver à déraper correctement, alors pratiquez-vous dans des endroits isolés et sécuritaires et remettez-vous en aux nounous électroniques sur la route.

Le constructeur est connu pour des produits vieux jeu, conservateurs et un brin ennuyants, et on s'imagine mal une Mercedes-Benz emballante. Mais il ne faut manifestement pas se fier aux apparences... ni aux réputations!

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