Mitsubishi RVR GT 4RM 2011 : essai routier Excellent rapport qualité-prix, malgré quelques faiblesses

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Dans le temps, les VUS existaient presque uniquement comme mastodontes disgracieux qui abattaient la brousse, avalaient de multiples places de stationnement et brûlaient le pétrole plus vite qu’une raffinerie en flammes.

Juste de la bonne grosseur, il ne brûle pas beaucoup d’essence et est plus spacieux qu’on pourrait croire. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com)

Le hic, c’est que l’acheteur contemporain, plus futé et sensibilisé que jamais, se préoccupe des prix de l’essence à la dérive et des problèmes environnementaux. L’industrie automobile a commencé à réagir en accouchant de plus en plus de machines comme le Mitsubishi RVR .

Ce mini-utilitaire se veut peut-être aussi adorable et caricatural qu’un bonhomme Pokemon, mais on lui a confié la mission importante de semer le germe Mitsubishi dans l’esprit des consommateurs et sur la scène des utilitaires compacts en expansion.

Prêt pour la guerre, style ordinaire et tout
Tout un défi, mais le RVR a ce qu’il faut pour le relever. En plus d’offrir la meilleure garantie sur le groupe motopropulseur de l’industrie, le RVR met à profit des années d’expérience en rallye et en systèmes quatre-quatre. Juste de la bonne grosseur, il ne brûle pas beaucoup d’essence et est plus spacieux qu’on pourrait croire.

Et, surtout, il n’a pas l’air d’un extraterrestre. Si la bette globuleuse de la Mini Countryman ou la silhouette carrément bizarre du Nissan Juke vous rebutent, le RVR prendra tout son sens. À preuve, le look musclé et bien proportionné, la calandre très typée Mitsubishi et les chics phares au xénon.

Quatre cylindres, AWC, CVT
Mitsubishi l’a muni d’une boîte à variation continue (CVT), et vu l’absence de rapports étagés proprement dits, la livraison de puissance se fait tout en douceur. Pensez à une motoneige.

Les amateurs de conduite ne raffolent pas de ce genre de boîte, mais pour la majorité des acheteurs dans ce segment, elle fera très bien l’affaire. Quand on y va mollo, la CVT rappelle une automatique super suave et permet d’optimiser la consommation. Il faut par contre apprivoiser les performances à pleins gaz, car le moteur monte rapidement en régime et ne redescend pas.

Mon candidat comprenait également des palettes dignes d’une voiture de course, permettant au conducteur de commander la boîte et de ramer entre les six « rapports » simulés préétablis, question de se divertir un peu.

Mon modèle d'essai comprenait également des palettes dignes d’une voiture de course. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)