Derrière l'image
Une explication ? Ne cherchez pas midi à quatorze heures. La 350Z répond, pour Nissan, à un souci d'image. Oui, sa silhouette attirera les regards. Oui, ses arguments techniques (V6 de 287 chevaux, boîte à six rapports et roues arrière motrices) légitimeront ses prétentions sportives. Seulement voilà, chez Nissan, on commence à user et à abuser des plates-formes communes. Même lorsqu'il s'agit de la Z...
Lorsque Carlos Ghosn est arrivé au Japon en 1999, l'une des premières personnes qu'il a rencontrées a été Yutaka Katayama. C'est ce dernier, aujourd'hui âgé de 92 ans, qui avait lancé la Z. L'un des premiers conseils qu'il a donnés à Ghosn a été de faire renaître ce modèle. Il a été entendu.
La Z, dont la production a été suspendue en 1996, avait changé l'image de Nissan (Datsun à l'époque) - et de la voiture japonaise - aux États-Unis dans les années 1970. C'est pourquoi cette nouvelle génération de la Z devrait contribuer, plus que toutes les autres, à la nouvelle image du constructeur japonais. Elle fera son entrée ces jours-ci dans les salles d'exposition, mais "les quantités seront très limitées, regrette Samuel Levinson, président de Metro Nissan. Les consommateurs auront tout de même de quoi rêver. " La direction de Nissan estime être en mesure d'écouler 1000 Z au cours de la prochaine année. De ce nombre, près de la moitié sont déjà vendues.