Pontiac G6 2005 Une menace américaine pour les berlines importées

Par ,

Une menace américaine pour les berlines importées
En toute honnêteté, je ne peux pas dire que j'anticipais énormément leplaisir de conduire la nouvelle Pontiac G6. (Photo: Trevor Hofmann,Canadian Auto Press)
Sauf par curiosité, je ne peux pas dire que j'anticipais énormément le plaisir de conduire la nouvelle Pontiac G6. C'est vrai, elle a fière allure. C'est vrai aussi, je m'attendais à une bonne conduite étant donné que la structure choisie par Pontiac est dérivée de l'architecture Epsilon de GM, la même qui sert de base à la sensationnelle Saab 9-3 et la louable Malibu, pour ne nommer que celles-là. Alors, pourquoi n'étais-je pas aussi enthousiasmé? Je pense qu'en bout de ligne, c'est parce que je déteste les habitacles de faible qualité. Au cours des dernières années, Pontiac n'a jamais su m'impressionner malgré des promesses d'améliorations. Après tout, si les modèles «haut de gamme» comme la Bonneville et la Grand Prix offrent une qualité intérieure bon marché, à quoi pouvais-je vraiment m'attendre d'un modèle situé plus bas dans l'échelle?
Le futur de Pontiac semble prometteur et les habitacles ordinaires, un mauvais souvenir - du moins si je me fie à la G6 (modèle de base illustré). (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
Eh bien, le sceptique que je suis aura été confondu! Le moins que je puisse dire, c'est que le futur de Pontiac semble prometteur et les habitacles ordinaires, un mauvais souvenir - du moins si je me fie à la G6 . Continuellement, je touchais et tapotais le tableau de bord, le pourtour des vitres, la console centrale, bref, à peu près tout l'équipement intérieur, émerveillé de constater à quel point la compagnie américaine a transformé sa Grand Am en un exemple à suivre dans sa catégorie au niveau du travail effectué dans la cabine. Il est important aussi de préciser que la voiture dont j'ai fait l'essai en était une de pré-production, c'est-à-dire d'une qualité légèrement inférieure à la version de série. Néanmoins, le plastique luisant et fragile de la Grand Am n'avait plus sa place; il a été remplacé par des surfaces sobres et à la texture remarquable, et ce, à travers tout l'habitacle. GM s'est assuré de convaincre les journalistes présents aux essais que l'intérieur de la G6 peut carrément surprendre, notamment par un fini additionnel en aluminium sur les composantes de la console. De plus, les cadrans noirs avec écriture rouge rétroéclairée deviennent noirs/blancs durant le jour, un changement qui contribuera à mon avis à améliorer la visibilité du groupe d'instruments.
Si les matériaux de plus grande qualité sont appréciés, l'ergonomie et le fini de la G6 s'avèrent tout aussi impressionnants (modèle de base illustré). (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press)
Je devrais tout de suite mentionner que, si les matériaux de plus grande qualité sont appréciés, l'ergonomie et le fini de la G6 s'avèrent tout aussi impressionnants. Toutes les surfaces intérieures s'unissent avec une précision et un alignement quasi parfaits. La disposition du tableau de bord est simple et rafraîchissante, bien loin du look prétentieux et sensationnaliste d'un grand nombre de Pontiac. En version pré-production, le noir règne sur toute la ligne, y compris les sorties d'air circulaires qui se ferment complètement lorsqu'on ne les utilise pas. La thématique des bordures chromées se retrouve également sur les cadrans, toujours de façon sobre et efficace. La console centrale est elle aussi simpliste. La version de base ne comporte qu'une interface à un CD tandis que la version GT comprend un bloc audio Monsoon à six CD. De simples contrôles à trois touches pour la chaufferette, la ventilation et l'air climatisé sont positionnés en dessous, à la grande portée du conducteur et du passager avant.