Infiniti G35
Toutefois, la nouvelle G35 semble posséder tous les arguments pour s'imposer comme un des ténors de sa catégorie. Pas étonnant d'ailleurs que les ventes au Canada soient au beau fixe... Certains se souviendront que la G20 pouvait revendiquer un comportement routier pas piqué des vers.
Pourtant, plusieurs acheteurs reculaient devant ses lignes anonymes et son quatrecylindres anémique. La G35 vient gommer ces deux lacunes de façon certaine, même si on peut critiquer sa poupe tarabiscotée. Quant à son moteur, un V6 de 3,5 litres, il impressionne à la fois par sa discrétion, sa souplesse et la puissance toujours disponible de ses 260 chevaux. Seule ombre au tableau : l'indécision de la transmission automatique à cinq rapports finit par agacer. Infiniti promet sous peu l'introduction d'une boîte manuelle à six rapports; souhaitons seulement que son fonctionnement sera moins rébarbatif que celle de la Maxima SE. Cela étant, comment la G35 se défend-elle sur la route? Mis à part sa direction un peu balourde, cette berline offre une tenue de route difficile à prendre en défaut, éléments suspenseurs et châssis travaillant à l'unisson pour faire de cette caisse un roc.
Comparée à ses concurrentes teutonnes, l'A4 et la Série 3 pour ne pas les nommer, force est d'admettre que cette Infiniti offre un rapport qualité/prix imbattable. En témoigne la longue liste de caractéristiques de série que d'autres constructeurs facturent souvent à gros prix.