En 2003, Arek Wojciechowski se fondait dans la masse. Consultant en technologie informatique, l’étiquette « geek » lui collait à la peau. La course? Connaissait pas.
« Je ne savais même pas que ça existait, admet-il tout simplement. À mes yeux, c’était quelque chose que seuls les professionnels faisaient. »
Aujourd’hui en 2011, on le compte parmi l’élite du Championnat canadien pour voitures de tourisme (CTCC) – la crème de la crème en termes de course automobile, au Canada. En seulement neuf ans, Wojciechowski, de derrière son écran à derrière son volant, est passé de zéro à héro.
Avec l’aide de ses potes, il a mis sur pied une structure impressionnante, celle d’une équipe de course professionnelle en devenir : 8Legs Racing.
Tout a commencé par un de ces « lapping days », où des amateurs louent une piste pour s’amuser avec leur voiture de tous les jours. « J’avais envie d’essayer », se souvient-il. Tellement « envie » en fait, que ça a débouché sur des compétitions régulières de SoloSprint – des épreuves contre la montre.
Après cette brève initiation au monde de la course, Arek a eu envie de passer aux choses sérieuses : de la vraie course, contre de vrais pilotes. Pour se faire, il a fait l’acquisition d’une BMW M3, avec l’intention de la transformer lui-même en bolide de compétition.
Par où commencer quand tout ce qu’on connaît c’est un clavier et une souris d’ordinateur?
On cherche de l’information sur le web.
« Il ne faut pas avoir peur de fouiller, et d’essayer, avance notre geek . C’est comme rénover une maison… Est-ce que j’ai déjà installé une toilette? Non, mais tant pis. Qu’est-ce qui peut arriver de si terrible? Au final, une voiture de course c’est juste des boulons. »
C’est ainsi qu’en 2008, son copain Eric Hochgeschurz et lui se retrouvaient sur la grille de départ du CTCC. Contre toutes attentes, leur assaut du monde « professionnel » et « inaccessible » de la course se poursuivaient. Les deux amis ont maintenant chacun leur BMW 330i. Et ils ont sérieusement progressé depuis ce premier départ. La soif de vaincre se fait sentir.
« Je veux être plus vite que tout le monde, maintient Wojciechowski. Je ne sais pas pourquoi, peut-être à cause du trophée en plastique… »
Dommage alors que Madame soit moins chaude vis-à-vis la course : « Tania [ma femme] aime les montagnes russes, mais pas que je la brasse en voiture. Étrange, surtout que je n’ai jamais frappé le mûr que trois ou quatre fois. »
Heureusement tout le monde chez 8Legs Racing partage une envie : celle de voir l’équipe progresser, celle de passer plus de temps au circuit.
« Tant pis » si ça échoue, au moins ils auront essayé.
« Je ne savais même pas que ça existait, admet-il tout simplement. À mes yeux, c’était quelque chose que seuls les professionnels faisaient. »
Aujourd’hui en 2011, on le compte parmi l’élite du Championnat canadien pour voitures de tourisme (CTCC) – la crème de la crème en termes de course automobile, au Canada. En seulement neuf ans, Wojciechowski, de derrière son écran à derrière son volant, est passé de zéro à héro.
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Attention : geek au volant (Photo: 8Legs Racing) |
Avec l’aide de ses potes, il a mis sur pied une structure impressionnante, celle d’une équipe de course professionnelle en devenir : 8Legs Racing.
Tout a commencé par un de ces « lapping days », où des amateurs louent une piste pour s’amuser avec leur voiture de tous les jours. « J’avais envie d’essayer », se souvient-il. Tellement « envie » en fait, que ça a débouché sur des compétitions régulières de SoloSprint – des épreuves contre la montre.
Après cette brève initiation au monde de la course, Arek a eu envie de passer aux choses sérieuses : de la vraie course, contre de vrais pilotes. Pour se faire, il a fait l’acquisition d’une BMW M3, avec l’intention de la transformer lui-même en bolide de compétition.
Par où commencer quand tout ce qu’on connaît c’est un clavier et une souris d’ordinateur?
On cherche de l’information sur le web.
« Il ne faut pas avoir peur de fouiller, et d’essayer, avance notre geek . C’est comme rénover une maison… Est-ce que j’ai déjà installé une toilette? Non, mais tant pis. Qu’est-ce qui peut arriver de si terrible? Au final, une voiture de course c’est juste des boulons. »
C’est ainsi qu’en 2008, son copain Eric Hochgeschurz et lui se retrouvaient sur la grille de départ du CTCC. Contre toutes attentes, leur assaut du monde « professionnel » et « inaccessible » de la course se poursuivaient. Les deux amis ont maintenant chacun leur BMW 330i. Et ils ont sérieusement progressé depuis ce premier départ. La soif de vaincre se fait sentir.
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La course automobile? Connaît pas... (Photo: 8Legs Racing) |
« Je veux être plus vite que tout le monde, maintient Wojciechowski. Je ne sais pas pourquoi, peut-être à cause du trophée en plastique… »
Dommage alors que Madame soit moins chaude vis-à-vis la course : « Tania [ma femme] aime les montagnes russes, mais pas que je la brasse en voiture. Étrange, surtout que je n’ai jamais frappé le mûr que trois ou quatre fois. »
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La seule chose qu'Arek risque de frapper ici, c'est le mur du son (Photo: 8Legs Racing) |
Heureusement tout le monde chez 8Legs Racing partage une envie : celle de voir l’équipe progresser, celle de passer plus de temps au circuit.
« Tant pis » si ça échoue, au moins ils auront essayé.