Toyota Yaris 2006 Bonjour le Québec !

Par ,

Bonjour le Québec !
Photo - Antoine Joubert
En constatant l'apparition d'une remplaçante de l'Echo Hatchback, plusieurs Québécois se posent la question suivante : pourquoi remplacer un modèle qui n'était âgé que de deux ans ? En fait, ce véhicule était commercialisé en Europe depuis le début du nouveau millénaire, soit depuis l'apparition de notre Echo berline. En 2004, les dirigeants de Toyota Canada ont eu la brillante idée d'importer la version Hatchback, qui a connu le succès qu'on lui connaît aujourd'hui. Pas besoin de vous dire qu'en renouvelant ce modèle, Toyota n'a pas hésité à l'adapter au marché canadien. En fait, la Yaris se retrouvera même chez nos voisins du sud, qui n'ont jamais eu droit à l'Echo Hatchback. Comme le fait Mazda avec la nouvelle MX-5 , Toyota choisi cette année une approche mondiale pour la commercialisation de sa nouvelle sous-compacte. Voilà pourquoi le terme Echo est remplacé par Yaris, une nomenclature qui n'était auparavant attribuée qu'aux modèles vendus en sol européen. Désormais, la Yaris sera connue partout à travers le monde, comme la petite Toyota. Design
Photo - Antoine Joubert
La Yaris n'a pas qu'une nouvelle robe. Elle hérite aussi d'une toute nouvelle plate-forme, plus moderne, qui lui assure une grande rigidité structurelle. La voiture n'est donc pas nouvelle que d'apparence, elle l'est en entier. Ses dimensions sont légèrement plus généreuses que celles de sa devancière, avec un allongement de 80 mm au niveau de l'empattement, de 90 mm en longueur et de 35 mm en largeur. Tous ces changements ne lui font pas pour autant faire de l'embonpoint. Elle demeure toujours plus petite qu'une Accent, qu'une Aveo ou qu'une Rio. Seule la Smart, biplace, lui empêche de détenir le titre de la plus petite voiture vendue au Canada.
Photo - Antoine Joubert
Esthétiquement, la Yaris est incontestablement une réussite. Par rapport à sa devancière, elle ne perd rien de son charme, et propose un heureux mélange de coquinerie, de modernisme et d'élégance. Les feux avant horizontaux et la ligne du capot suivant celle du pare-brise sont des éléments stylistiques qui évoquent certains autres produits de la marque. En trois comme en cinq portes, on propose trois niveaux de finition, soit CE, LE et RS. La première propose une allure plutôt dénudée, sans essuie-glace arrière ni moulures latérales. Quant à la dernière, elle affiche un tempérament plus sportif, avec ses jantes de 15 pouces, ses jupes latérales, son aileron arrière et ses feux antibrouillards. Des rétroviseurs de couleur ainsi que des logos RS viennent de surcroît, enrichir le contenu. Finalement, pour ceux qui auraient souhaité une version berline, sachez que Toyota n'écarte pas la possibilité d'une production future. Cependant, les chances sont à mon avis très minces, car l'insuccès de l'Echo au pays de l'oncle Sam et la non-pertinence d'une commercialisation européenne et asiatique, ne laissent pratiquement que le Canada comme marché cible.