Les musées automobiles de l’Italie : Les musées Ferrari On visite deux incontournables, les musées Ferrari de Modène et de Maranello

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Constructeur automobile mythique, Ferrari propose une superbe immersion dans l’histoire de la marque dans deux musées aux thématiques différentes.

Modène, Italie - Si vous avez prévu un voyage en Italie, et vous êtes moindrement amateur de voitures de performance, n’oubliez pas d’ajouter les villes de Modène et de Maranello à votre agenda. En effet, le célèbre constructeur italien dispose de deux musées séparés d’une vingtaine de kilomètres.

Commençons avec le Musée Enzo Ferrari, situé à quelques pas du centre-ville de Modène. Il a été aménagé dans l’ancien atelier de mécanique utilisé par Enzo Ferrari jusqu’en 1943.

Voir aussi : Les musées automobiles de l'Italie : Le musée Pagani

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Le Musée Enzo Ferrari, construit dans l’ancien atelier de la Scuderia.

Complètement rénové et modernisé, il abrite désormais une réplique du bureau d’Enzo Ferrari, quelques véhicules ainsi que des moteurs qui ont fait la réputation de la marque. On y trouve par exemple le V6 turbo monté dans la Ferrari de Gilles Villeneuve en 1981, le V12 de la Ferrari d’Alain Prost en 1990 ou encore le V10 piloté par Michael Schumacher en 2000.

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Le moteur V6 turbo de la Ferrari de Gilles Villeneuve (1981).
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Le moteur V12 de la Ferrari d’Alain Prost (1990).
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Le moteur V10 de la Ferrari de Michael Schumacher (2000).

Face à cet atelier, un grand bâtiment, très moderne, a été construit pour accueillir des modèles de course et de route par ordre chronologique. Des objets représentant chaque époque (transistor, téléphone cellulaire, premier iMac, etc.) sont aussi disposés près des modèles qui ont été commercialisés à la même époque.

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Le musée Enzo Ferrari de Modène.
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Ferrari a disposé des objets en lien avec l’âge des véhicules exposés.

Des anciennes et des modernes

Parmi les modèles les plus intéressants, nous sommes littéralement tombés en amour face à une magnifique Ferrari 250 GTO de 1962. Quelques pas plus loin, c’est une rutilante 275 GTB de 1964 et une 250 GT Berlinetta Lusso de 1962 qui éblouissent les visiteurs.

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La Ferrari 250 GTO (1962).
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La Ferrari 275 GTB (1964).
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La Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso (1962).

Au fil de la visite, on avance dans l’histoire avec des modèles plus récents. Une section était consacrée aux grandes routières à moteur avant comme la 456M GT, la 550 Maranello et même une 575 Supermamerica, un cabriolet produit en sérié limitée développé à partir de la Ferrari 575 Maranello.

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La Ferrari 456M GT (1998).
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La Ferrari Superamerica (2005).

La dernière partie du musée abrite des modèles contemporains comme la Ferrari FF, la GTC4 Lusso et la California dont les deux versions (l’originale et le modèle actuel) cohabitent sur le plancher.

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La Ferrari GTC4 Lusso (2016).
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La Ferrari California (2008).

Enfin, Ferrari a aussi exposé la Monza SP1, un modèle monoplace sans toit aux lignes originales.

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La Ferrari Monza SP1 (2018).
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L’habitacle de la Ferrari Monza SP1 (2018).

Musée Ferrari de Maranello

Une vingtaine de kilomètres plus au sud, on retrouve la ville de Maranello. Depuis que Enzo Ferrari s’est installé en 1943, la ville s’est développée au rythme du célèbre cheval cabré. À quelques rues d’écart, on retrouve l’usine, l’écurie de Formule 1, le circuit d’essai de Fiorano et le musée Ferrari de Maranello.

Très achalandé, surtout en été, nous vous conseillons d’y aller le matin dès l’ouverture si vous voulez bien voir les véhicules et profiter de votre visite.

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L’entrée de l’usine Ferrari de Maranello.
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La piste d’essai de Fiorano près de l’usine Ferrari.

Les expositions sont temporaires et durent plusieurs mois. Lors de notre visite, c’était les « hypercars », les modèles routiers les plus exclusifs et les plus performants jamais produits.

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La Ferrari 288 GTO (1984).
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La partie arrière de la Ferrari 288 GTO (1984).

La visite démarre en beauté avec la Ferrari 288 GTO et la bestiale F40, la dernière auto validée par Enzo Ferrari lui-même avant sa mort. Face à ces deux légendes, trône une superbe F50 dont le moteur dérivait directement de celui utilisé en Formule 1 au début des années 1990.

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La Ferrari F40 (1987).
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La Ferrari F50 (1995).

Quelques mètres plus loin, on retrouve la Ferrari Enzo, en partie développée par Michael Schumacher et bien sûr la Ferrari LaFerrari, dernière « hypercar » en date à avoir été homologué pour la route. Pour clore ce superbe spectacle, Ferrari exposait aussi une FXX-K. Dévoilée en 2014, elle est propulsée par un énorme V12 de 6,2 litres assisté d’un moteur électrique. Au total, l’auto développe 1050 chevaux !

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La Ferrari Enzo (2002).
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La Ferrari LaFerrari (2013).
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La Ferrari FXX-K (2014).
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Le moteur V12 hybride de la Ferrari FXX-K (2014).

La Scuderia fête ses 90 ans en beauté

En 2019, la Scuderia Ferrari a fêté ses 90 ans de compétition. Face à la Ferrari actuellement pilotée par Sebastian Vettel, se trouvait une Alfa Romeo 8C 2300 Spider, la première voiture à porter le célèbre cheval cabré sur sa carrosserie en 1932. En effet, l’équipe de course crée par Enzo Ferrari faisait courir des Alfa Romeo à ses débuts.

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La Ferrari SF-71H de Sebastian Vettel (2018).
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L’Alfa Romeo 8C 2300 Spider (1932).

Une immense salle retrace ensuite la riche épopée de Ferrari en sport automobile (24 Heures du Mans, Formule 1, Targa Florio, etc.).

Puis, on entre dans une salle qui regroupe des Formule 1 qui ont marqué l’histoire de Ferrari aux mains de pilotes comme Schumacher, Fangio, Raikkönen ou Niki Lauda. Et pour les visiteurs québécois, c’est toujours un plaisir de pouvoir approcher la Ferrari 312 T4 avec laquelle Gilles Villeneuve a terminé vice-champion du monde en 1979.

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La Ferrari 312 T4 de Gilles Villeneuve (1979).
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La Ferrari F2007 de Kimi Raikönen (2007).

Un simulateur plus vrai que nature

Pour les amateurs de pilotage, Ferrari propose aussi une expérience sur un simulateur. Vendue cher (25 euros les 7 minutes !), cette expérience vaut tout de même la peine tant elle est réaliste. Grâce à un système hydraulique, l’auto bouge sur son socle et mime les réactions d’une vraie Formule 1, les ceintures vous serrent fort contre le châssis et il est même possible d’ajuster le niveau de difficulté.

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Le simulateur de conduite du musée Ferrari de Maranello.

En sélectionnant le numéro 1, la conduite est très facile. Mais en actionnant le numéro 4 le volant, l’accélérateur et les freins se comportent comme dans une vraie Formule 1! Avec ce mode enclenché, mieux vaut  être doux avec l’accélérateur sous peine de sortir de la piste. Et pour les experts, vous pouvez même activer le DRS (système qui permet d’augmenter la vitesse maximale en ligne droite) pour améliorer votre temps en piste.

Bref, vous l’avez compris, si vous êtes de passage dans la région, une visite s’impose!

Voir plus de photos sur la prochaine page.