Volkswagen Jetta GLI 2007 : Essai

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Directement en prison sans passer par «Go» À l'instar de la GTI , la Jetta GLI est une Volks bien spéciale. En fait, il s'agit depuis son lancement de l'expression ultime de la Jetta. Au départ, soit à partir de 1984, la GLI (aussi appelée GTX au Canada entre 1990 et 1992) se résumait à un simple groupe d'accessoires. En peu de temps, toutefois, elle a proposé un ensemble complet d'équipements haute performance: moteur plus puissant, roues et disques de freins au diamètre élargi, sièges sport, etc.
La nouvelle GLI est sans contredit un synonyme de performance.
La GLI et la puissance Sans s'attarder à l'histoire de la Jetta GLI, je trouve qu'il est important de parler d'un élément de son évolution qui l'a rendue aussi spéciale: le moteur. En 1984, la GLI renfermait un moteur à quatre cylindres de 1,8 litre développant 90 chevaux. Avec la deuxième édition, en 1985, la puissance a augmenté à 100 chevaux. Deux ans plus tard, l'ajout d'un second arbre à cames en tête a permis d'atteindre 123 chevaux. Au tournant de la décennie, le constructeur a remodelé la carrosserie et accru la cylindrée du moteur à 2,0 litres, pour un rendement de 134 chevaux. Je dois vous rappeler que la voiture n'a jamais pesé plus de 1000 kilos. La troisième génération de la Jetta (1993-1999) n'a jamais offert de version GLI. Il y avait plutôt au menu une GLX au V6 de 2,8 litres développant 172 chevaux. Ce n'est qu'en 2002 que la GLI a effectué un retour, arborant un V6 de 2,8 litres à 24 soupapes de 200 chevaux. L'année suivante, la voiture a hérité du fameux moteur turbocompressé à quatre cylindres de 1,8 litre de Volkswagen. Avant 2002, la GLI n'avait jamais misé sur une boîte manuelle comptant plus de cinq rapports. La GLI du 21e siècle En 2007, les choses sont à la fois différentes et semblables. Comme on dit, «plus ça change, plus c'est pareil». La nouvelle GLI est encore une fois alimentée par le moteur le plus puissant de la gamme de la Jetta, soit le vénérable moteur turbo de 2,0 litres qui génère 200 chevaux. La différence, c'est que celui-ci peut être jumelé à une transmission automatique Tiptronic. Et pas n'importe laquelle: il s'agit précisément de la boîte à passage direct DSG de Volkswagen, une sorte de transmission manuelle à double embrayage (séquentielle) comportant un mode automatique. Si le conducteur veut se sentir davantage impliqué, tout ce qu'il a à faire est de déplacer le levier vers la droite et d'employer les palettes montées sur le volant. Dans le trafic, il suffit simplement de revenir en mode automatique. Motorisation sublime Le moteur turbo de 2,0 litres est au service de cinq modèles distincts. Livre pour livre, ce moteur à injection directe FSI s'avère l'un des meilleurs quatre cylindres au monde. Il est non seulement raffiné, puissant et assez doux, mais il est aussi économique. Au terme de ma semaine d'essai, j'ai obtenu une consommation moyenne de 10,5 L/100 km (essence super). J'aurais facilement pu descendre en bas de 10 L si j'avais conduit plus raisonnablement.
Quel potentiel! Volkswagen a réussi à extirper 200 chevaux de son moteur turbo de 2,0 litres.