Volkswagen Jetta GLI 2012 : premières impressions Oui, elle mérite son écusson

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TORONTO, Ontario – À moins d’être frais sorti du coma ou d’avoir vécu la dernière année sur une île déserte sans wi-fi, les chances sont bonnes que vous sachiez ce que Volkswagen a fait de la Jetta pour 2011. Des sacrifices ont été faits afin que la voiture puisse être offerte à un prix de base rivalisant les Toyota Corolla , Honda Civic et Mazda3 .

La GLI est améliorée en plusieurs aspects par rapport aux versions plébéiennes de la Jetta. (Photo: Michel Deslauriers/Auto123.com)

On vous épargnera les détails sur les changements apportés à la Jetta, puisque vous êtes sûrement déjà au courant. Toutefois, plusieurs de ces, euh, changements ne s’appliquent pas à la Jetta GLI, comme vous le constaterez en lisant ce qui suit.

D’abord, le moteur. Il s’agit du même que l’on retrouve dans la GTI et dans la précédente GLI. Forte d’une cylindrée de 2,0 litres et disposant d’un turbocompresseur couplée à l’injection directe, on profite de ce qui pourrait s’avérer, à notre avis, le moteur de 200 chevaux le plus puissant jamais essayé. Son couple de 207 livres-pied, exploitable de 1 700 à 5 000 tr/min, permet de fortes accélérations à la GLI.

Une boîte manuelle à 6 rapports est proposée de série, et pour 1 400 $ supplémentaires, on peut se procurer l’excellente boîte automatisée à double embrayage de VW, baptisée DSG. Bien que la répartition des ventes soit de 50/50 pour la GTI, VW Canada s’attend à ce que 70% des acheteurs de GLI optent pour la boîte automatique.

Ce que vous devez savoir, et ceci plaira définitivement aux fans de VW atteints d’une dépression lorsqu’ils ont appris que la Jetta serait offerte à nouveau avec une bonne vieille barre de torsion à l’arrière, c’est que la GLI 2012 arbore une suspension indépendante multibras. Personnellement, une barre de torsion ne me dérange pas dans les versions ordinaires, mais la GLI se devait d’avoir cette nouvelle suspension.

Jumelé à un différentiel transversal, ou XDS en langage VW, accompagné d’une baisse de suspension de 15 mm, la version sportive de la Jetta file le parfait bonheur sur la piste. Bien qu’elle ne soit pas aussi habile que les bolides du segment, les Mitsubishi Lancer Ralliart ou Subaru Impreza WRX, la GLI a démontré sa volonté à se faire brasser autour du circuit au centre de développement des conducteurs de Mosport.

La GLI troque la barre de torsion pour une suspension indépendante multibras à l’arrière. (Photo: Michel Deslauriers/Auto123.com)