Volkswagen Jetta TDI Comfortline 2011 : essai routier Un étonnant retour

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Lorsqu’on parle de Volkswagen Jetta , dans l’imagination populaire, on arrive aux limites de la voiture luxueuse. Celle qui se positionnait entre l’économique Golf et la plus grande Passat prenait en effet une part importante dans le développement de la compagnie, proposant un juste milieu entre les deux. Ce qui, tristement, se manifestait aussi par un prix d’achat un tantinet exorbitant.

Puis la vision de VW a changé et elle est devenue plus abordable. Cette fois, et c’est le cas en 2011, la toute nouvelle Jetta vise une plus large parcelle de marché, promettant des versions de base bien en deçà des 20 000 $, et des versions plus haut de gamme, diesel notamment, beaucoup plus près du 30 000 $. Mais c’est la TDI qui retient l’attention, avec sa motorisation diesel propre.

On a agrandie la Jetta, remodelé les lignes, et on lui décerne une silhouette qui n’est pas sans se rapprocher de la Passat CC par exemple, en empruntant certains éléments de ce grand coupé quatre portes. (Photo: Volkswagen)

Tout cela en amenant avec elle, dans toutes les versions, une maniabilité fidèle à la marque allemande, et qui se traduit de nouveau par un succès.

Style revampé
La nouvelle Jetta n’a, physiquement du moins, rien de commun avec ce que l’on connaissait. On l’a agrandie, remodelé les lignes, et on lui décerne une silhouette qui n’est pas sans se rapprocher de la Passat CC par exemple, en empruntant certains éléments de ce grand coupé quatre portes.

La fine grille de calandre, les phares qui s’alignent comme des yeux sous le soleil, et le capot qui s’abaisse, confère un style dynamique et plus sportif que la Jetta nous avait habitués.

À l’intérieur, que l’on a voulu plus spacieux (ce qui explique notamment l’agrandissement des dimensions de la petite berline), on reprend le thème cher à Volkswagen. La finition est sans reproche, bien que fade dans certains modèles de base.

En revanche, en matière d’ergonomie, rien à redire; les commandes sont comme à l’habitude intuitives, et selon les versions, plus ou moins nombreuses. Les sièges sont confortables et offrent un support plus que raisonnable, quoique la difficulté de réglage de certaines composantes, le dossier par exemple, rende parfois difficile la découverte d’une position de conduite agréable. Il vous faudra quelques allers-retours, et un peu de tâtonnement, pour y arriver.

À l'intérieur, la finition est sans reproche, bien que fade dans certains modèles de base. (Photo: Volkswagen)