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Aston Martin DB9 2007 : Essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
J'entends d'ici les puristes frémir à la lecture des termes « transmission automatique ». Que nenni, oserais-je vous lancer, puisque cette transmission séquentielle signée ZF est d'une rapidité et d'une précision qui excède largement le talent des pauvres pilotes de rue que nous sommes, et est capable de trouver le rapport approprié dans un plus court délai qu'une boîte manuelle. Et comme le couple du moteur est accessible dès le bas régime de 1 500 tours/minute, on n'a jamais la sensation de devoir manipuler la boîte pour trouver la puissance nécessaire. On peut tout de même le faire à l'aide des palettes localisées derrière le volant, et qui permettent des changements de rapports d'une précision chirurgicale. Notez qu'une boîte manuelle à 6 rapports est aussi disponible.

Cette voiture offre des performances de très haut niveau.

Quelques mots sur le comportement routier de cette grande Dame. Celle-ci bénéficie d'une direction ultraprécise et d'une suspension que l'on peut adapter au mode voulu, ce qui favorise une tenue de route sans compromis, mieux encore que sa Vanquish de soeur, pourtant plus petite. Sans compter la maniabilité, rendue plus facile par l'utilisation en abondance de matériaux tels que le magnésium et l'aluminium, allégeant ce coupé aux dimensions royales.

Un salon de thé
Tout british, l'habitacle de la DB9 regorge de matériaux d'une noblesse sans égale. Les sièges, bien qu'un peu fermes, sont enveloppants et offrent un confort unique. Les boiseries, d'une douceur angélique au touché, ne souffrent d'aucun défaut. Quant à la planche de bord elle-même, elle est d'une simplicité raffinée, même si elle regorge des accessoires les plus sophistiqués.

Chaque élément de la voiture respire l'opulence.

On ne peut parler de la DB9 sans souffler mot de sa silhouette toute en raffinement et en fluidité qui vient confirmer la personnalité de la marque et qui reprend, sans surprise, la grille de calandre qui a fait l'histoire de la marque anglaise.

Si ce n'était de son prix d'achat (tout de même légèrement supérieur à 200 000 $) et de la faiblesse toute légère des freins qui ont eu du mal à surmonter l'épreuve sur circuit, ayant tendance à surchauffer, on ne trouverait rien à redire sur cette voiture.

Je vous le dis : conduire une Aston Martin DB9, c'est comme être touché par la grâce divine.
photo:Aston Martin
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Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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