La Chevrolet Volt dévoilée à Détroit cette année. |
GM a profité du Salon de l'auto de Détroit pour présenter sa Volt, un concept environnemental qui a volé la vedette. Pas nécessairement de par son style, quoique les lignes puisées dans le giron de Cadillac, appliquées à un coupé 'hatchback' à l'allure sport, sont réussies.
Non, le Volt a suscité les réactions de par sa technologie E-Flex. Avec un 'E' comme dans 'électricité' et un 'Flex' comme dans 'flexibilité en carburant' : essence, diesel, éthanol ou même, un jour peut-être, hydrogène.
E-Flex : si logique
Je pourrais vous abrutir de détails techniques, mais faisons simple - parce qu'après tout, le E-Flex de la Chevrolet Volt est si logique, qu'on se demande pourquoi personne n'y avait encore pensé.
Position des moteurs sur la Chevrolet Volt. |
En manque d'énergie? Un petit moteur trois cylindres turbo (1,0L) puise à même le réservoir de 54 litres de carburant, non pas pour propulser le véhicule, mais bien pour actionner un générateur qui, à son tour, renfloue les batteries.
Celles-ci, contrairement aux hybrides actuellement sur le marché, sont rechargeables à même la traditionnelle prise résidentielle de 110 volts. L'opération demande six heures; l'autonomie sur seule énergie électrique est alors de 40 milles. C'est dire que la Volt peut quotidiennement rouler moins de 64 kilomètres sans jamais avoir à visiter une station d'essence.
Pour les trajets journaliers un peu plus long, disons d'une centaine de kilomètres, le moteur à combustion doit venir à la rescousse; GM promet alors une consommation d'essence de 1,5L/100km. « Comparativement à une voiture qui consomme 7,8L/100km, voilà qui représente une économie annuelle de 2200 litres de carburant, » dit Tony Posawatz, directeur de ligne de véhicules.
Ou, si vous préférez, de 2200$ par année.
Encore une fois, pourquoi personne n'y avait pensé?
« The Perfect Storm »
La défunte Saturn EV1. |
Ce n'est toutefois qu'après le Salon de Détroit de l'an dernier que le E-Flex a réellement vu le jour.
Rappelez-vous : Bob Lutz, vice-président de GM, admettait alors que sa compagnie avait manqué le bateau, côté hybrides. Et que le leadership environnemental et technologique de Toyota était inestimable. GM se devait de prendre le taureau par les cornes.