Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

F1: Flavio Briatore veut moins de technologie et plus de pilotage

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Adapté de GMM

Flavio Briatore, qui n'écarte pas un rôle chez Ferrari, explique que la Formule Un doit être redonnée aux pilotes et non plus aux ingénieurs.

« Nous devons réduire les coûts mais aussi la technologie car actuellement les pilotes passent leurs temps à appuyer sur des milliers de boutons à droite et à gauche. Les ingénieurs ont pris le contrôle avec des règlements difficiles à interpréter », explique Flavio Briatore sur les ondes de la radio Onda Cero.

L'ancien patron de l'équipe Renault ajoute : « On a bien vu ce qui s'est passé à Silverstone avec une règle vendredi et une autre différente le lundi suivant. Cela n'intéresse pas les spectateurs, ils veulent voir les pilotes se battre. Il faut revenir à une F1 plus normale, celle du temps de Senna, Prost et Mansell, ou encore Alonso à ses débuts ».

L'Italien insiste : « Ces cinq ou six dernières années, la F1 est devenue vraiment trop technique ».

Photo: Ferrari

Des rumeurs récentes indiquent que Flavio Briatore pourrait être engagé par Maranello en tant que consultant, avec un possible remplacement de Stefano Domenicali en 2013, lorsque l'Italien ne sera plus interdit de F1, suite à l'affaire de Singapour.

Flavio Briatore n'écarte pas ces spéculations d'un rôle chez Ferrari et déclare sur la radio, « Je suis un tifoso (supporter de Ferrari), et dans la vie on ne sait jamais, tout peut arriver ».

L'Italien est toujours l'agent de Fernando Alonso, l'Espagnol ayant remporté ses deux titres de champion du monde (2005-2006) avec Renault lorsque Briatore la dirigeait.


Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
Passionné d'automobile, il teste et compare des véhicules de différentes catégories avec l'œil du consommateur, garantissant des évaluations pertinentes et objectives.
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada