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F1: Renault ne voit pas Lotus comme une grosse perte

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Khatir Soltani
D'après GMM

Le dirigeant de Renault, Cyril Abiteboul, insiste que le passage de Lotus à une motorisation Mercedes en 2015, n'est pas une perte pour le constructeur français.

La rumeur s'est confirmée en Russie, l'équipe d'Enstone sera motorisée par Mercedes, dès l'an prochain.

F1 Lotus E22 Renault
Lotus E22-Renault. (Photo: WRi2)

Renault voit donc sa liste de clients chuter à trois équipes ; Red Bull, Toro Rosso et Caterham.

Le directeur général de Red Bull n'est pas du tout inquiet.

« Je pensé que ça fera peu de différences pour Red Bull, et pour Renault, cela leur permettra de se concentrer pleinement sur une configuration - Red Bull Racing », de dire Christian Horner.

De retour à la tête de Renault après la restructuration du motoriste, Cyril Abiteboul commente : « Je ne vais pas entrer dans les détails, mais dans l'absolu, le nombre de clients de Renault Sport correspond à notre positionnement d'affaire.

« Il est vrai aussi que pour des raisons marketing spécifiques, nous devrons augmenter le nombre de clients. Mais en F1, tout est organisé à travers la télévision et dans la presse, si bien que tout l'attention se concentre sur les équipes de pointe », de poursuivre l'ancien dirigeant de Caterham.

« Si nous avions perdu l'une des équipes les plus fortes, ça aurait vraiment été une perte grave. Malheureusement, Lotus ne figure pas parmi les équipes les plus fortes, et donc quand elle cesse d'être cliente, cela n'affecte pas notre situation d'un point de vue marketing », d'insister Cyril Abiteboul.

F1 Cyril Abiteboul Renault Sport F1
Cyril Abiteboul, Renault Sport F1. (Photo: WRi2)



Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
Passionné d'automobile, il teste et compare des véhicules de différentes catégories avec l'œil du consommateur, garantissant des évaluations pertinentes et objectives.
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada