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Les suspensions

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Marie-Laurence Paquin
Qu'est-ce qu'une suspension?
La suspension relie les masses non suspendues (roues et freins) d’un véhicule aux composantes suspendues (châssis et habitacle). Elle est formée de trois composantes principales. Le dispositif de liaison (barre, triangle ou bras) fait le lien entre ces masses. Le poids est soutenu par un ressort, une barre de torsion ou des lames. Finalement, l’amortisseur, comme son nom l’indique, amortit le choc.

On compte trois catégories de suspensions pour les véhicules : l’indépendante, la semi-indépendante et à essieu rigide. Les suspensions utilisées à l’avant peuvent différer de celles utilisées à l’arrière.

Pour en savoir plus…
Les rôles de la suspension : améliorer le confort en minimisant les irrégularités de la chaussée, optimiser la tenue de route, diminuer les vibrations et supporter le poids du véhicule.

Le choc est à la fois encaissé par le ressort qui tient le poids de la voiture et l’amortisseur, dans lequel se retrouve l’huile qui crée une résistance, dispositif qui permet de réduire le rebondissement.

Photo: Ford

Les catégories de suspensions
Indépendante : Offrant une tenue de route optimale, aucun lien physique autre que la barre stabilisatrice ne relie la partie gauche et la partie droite de la voiture. À quelques exceptions près, la suspension avant est toujours indépendante. À l’arrière, elle se retrouve sur presque toutes les voitures, à l’exception des voitures très économiques ou des camionnettes pleine grandeur. C’est la suspension la plus sophistiquée et la plus chère.

Exemple : Subaru BRZ (aux quatre roues)

Semi-indépendante : Semblable à la suspension dépendante, la poutre de torsion qui relie ses extrémités inférieures est plus souple. Le prix avantageux explique ce choix.

Exemple : Toyota Yaris (à l’arrière)

Essieu rigide : Utilisée à l’arrière, cette suspension relie les parties gauche et droite par une barre rigide. Elle se distingue par sa robustesse et sa solidité. Sur les camions destinés à faire du hors route ou à transporter de lourdes charges, on peut retrouver un essieu rigide à l’arrière et à l’avant.

Exemple : Ford F-150 (à l’arrière)

Ce qui relie les roues à la voiture
Jambe de force à bras simple : L’amortisseur et le ressort sont reliés aux masses suspendues par un seul point d’ancrage.

Exemple : Subaru WRX STi

Double triangulation : On retrouve un triangle en bas et un autre sur la partie supérieure de la suspension. Elle permet un meilleur contrôle du carrossage de la roue, en plus d’un parallélisme optimal, qui maintient la roue perpendiculaire à la route en tout temps.

Exemple : Nissan 370Z (à l’avant)

Multibras : Ses nombreux points d’ancrage avec le châssis la distinguent. La tenue de route de ce type de système est optimisée. Elle est utilisée à l’arrière sur la grande majorité des voitures, surtout celles dotées de roues arrière motrices.

Exemple : BMW 128i (à l’arrière)

Différents matériaux peuvent composer ces dispositifs de liaison. L’acier est souvent utilisé à cause de son prix avantageux. L’aluminium, pour sa part, est plus léger mais coûte environ le double.

Ce qui supporte le poids de notre voiture
Ressorts hélicoïdaux : Ce ressort est aussi appelé ressort à boudins et est le plus répandu sur le marché.

Ce type de ressort peut être utilisé dans les suspensions de type MacPherson, qui ont la particularité de présenter l’amortisseur à l’intérieur du ressort. Son principe est simple, compact, léger et peu coûteux.

On peut également retrouver le ressort hélicoïdal dans une suspension à composantes indépendantes, c’est-à-dire lorsque l’amortisseur ne se trouve pas à l’intérieur de celui-ci.

Ressorts à lames : dans ce type de suspension, le ressort et l’amortisseur sont remplacés par une série de lames superposées de longueurs différentes, semblables à une pyramide inversée. Les extrémités sont ancrées au véhicule et le milieu renforcé est souvent attaché à un essieu rigide, vis-à-vis la roue.

Barre ou poutre de torsion longitudinale : Cette barre pleine soutient les deux roues d’un même côté de la voiture et permet de tout maintenir en place, même lorsqu’une roue subit un choc.

Barre de torsion latérale :
C’est une lame en forme d’arc qui relie les suspensions arrière de gauche et de droite avec un point d’ancrage sur le châssis.

Suspension oléopneumatique :
Le ressort est remplacé par une chambre à air ou un cylindre hydraulique. Malgré son utilisation dispendieuse, son grand avantage consiste en la précision de l’ajustement de la hauteur totale de la voiture et des nombreuses applications qui en découlent. (exemple : hors route, conduite sportive, etc.)

Ce qui solidifie la voiture
Toutes les voitures possèdent une barre stabilisatrice, qui empêche un mouvement de roulis trop élevé en diminuant les transferts de poids de gauche à droite.

Marie-Laurence Paquin
Marie-Laurence Paquin
Expert automobile
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