Au programme : petite randonnée sur route avant de sauter sur la piste (d'abord au volant des voitures de série, puis au volant des voitures modifiées). Mes talents de pilote sur la piste de Dunnvill se sont révélés plutôt limités (la piste étant très technique), et les nuances de performances furent parfois très pointues. J'ai donc compté sur mes essais, mais également sur les commentaires de notre collègue Bertrand Godin pour faire une analyse plus poussée. Dans tous les cas, la décision fut unanime : les composantes Mazdaspeed procurent un certain plaisir, mais doivent être bien dosées.
Précisons-le tout de suite : Mazdaspeed ne modifie pas le moteur ou sa puissance. Il ne s'agit que d'assistance, qui se fait essentiellement ressentir dans la stabilité, la tenue de route et la réponse du véhicule en sollicitation plus grande.
Par exemple, dans le cas de la Mazdaspeed3, la vitesse maximale atteinte avec les options de performance est de cinq kilomètres à l'heure plus élevée que celle sans options. Mais la tenue de route ne s'en trouve que peu affectée, puisque certains virages sont avantagés par une suspension plus rigide, tandis que d'autres, non. « Cette Mazda3 est déjà complète en soi, et l'investissement n'est peut-être pas nécessaire », souligne Bertrand Godin.
Même son de cloche du côté de la Mazdaspeed6, qui a toutefois tiré profit de la suspension plus rigide, lui permettant de conserver plus facilement sa trajectoire en virage, surtout en tenant compte de son poids. En revanche, la vitesse de pointe n'a été que peu affectée, notamment en raison de la réponse plus rapide et plus linéaire du moteur turbo de série.
Le véritable changement se fait surtout sentir au volant de la Mazda RX-8, ne serait-ce que sur le plan sonore. Le nouvel échappement procure une sonorité sans pareille, alors que la voiture, déjà maniable, gagne en stabilité dans les virages. Idem du côté de la MX5 qui, parmi toutes les voitures, a fait l'unanimité auprès des journalistes. « Le fait qu'elle soit la seule propulsion explique probablement le fait qu'elle gagne encore en performance. Mais avouons-le, même sans les options, la MX5 est un véritable plaisir à conduire sur la piste », continue Bertrand Godin.
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Précisons-le tout de suite : Mazdaspeed ne modifie pas le moteur ou sa puissance. Il ne s'agit que d'assistance, qui se fait essentiellement ressentir dans la stabilité, la tenue de route et la réponse du véhicule en sollicitation plus grande.
Par exemple, dans le cas de la Mazdaspeed3, la vitesse maximale atteinte avec les options de performance est de cinq kilomètres à l'heure plus élevée que celle sans options. Mais la tenue de route ne s'en trouve que peu affectée, puisque certains virages sont avantagés par une suspension plus rigide, tandis que d'autres, non. « Cette Mazda3 est déjà complète en soi, et l'investissement n'est peut-être pas nécessaire », souligne Bertrand Godin.
Même son de cloche du côté de la Mazdaspeed6, qui a toutefois tiré profit de la suspension plus rigide, lui permettant de conserver plus facilement sa trajectoire en virage, surtout en tenant compte de son poids. En revanche, la vitesse de pointe n'a été que peu affectée, notamment en raison de la réponse plus rapide et plus linéaire du moteur turbo de série.
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Le véritable changement se fait surtout sentir au volant de la Mazda RX-8, ne serait-ce que sur le plan sonore. Le nouvel échappement procure une sonorité sans pareille, alors que la voiture, déjà maniable, gagne en stabilité dans les virages. Idem du côté de la MX5 qui, parmi toutes les voitures, a fait l'unanimité auprès des journalistes. « Le fait qu'elle soit la seule propulsion explique probablement le fait qu'elle gagne encore en performance. Mais avouons-le, même sans les options, la MX5 est un véritable plaisir à conduire sur la piste », continue Bertrand Godin.