Mercedes-Benz prétend avoir battu un record en matière d’aérodynamisme pour une voiture de production avec sa nouvelle berline de Classe A.
La voiture propose un coefficient de traînée (Cx) de seulement 0.22. La compagnie affirme qu’il s’agit d’une nouvelle marque pour un modèle de série. L’affirmation exclut les bolides à tirage très limité. Par exemple, la Volkswagen XL1 avançait un Cx de seulement 0.186, mais que 250 unités furent assemblées.
Pour les néophytes, le chiffre est obtenu à l’aide d’un calcul qui permet de connaître la capacité d’un objet à fendre l’air.
Pour arriver à de tels résultats, la Classe A propose bien sûr un style très effilé, mais d’autres détails du design entrent en ligne de compte. Par exemple, du scellant a été utilisé en plusieurs endroits où on trouve des espaces entre les parties de la carrosserie, le dessous de la voiture est pratiquement tout recouvert de panneaux et une grille dotée de lamelles capables de se refermer à haute vitesse est présente à l’avant. Notez que dans ce dernier cas, il s’agit d’une option.
On reconnaît ici Mercedes-Benz !
Bien sûr, lorsqu’on parle d’un faible coefficient de traînée, on remarque des avantages immédiats au chapitre de la consommation en carburant. En conduite sur autoroute, la stabilité promet également d’être supérieure.
En terminant, si jamais certains se posent la question, mentionnons que la quête de l’aérodynamisme en est une presque centenaire chez les constructeurs. Dès les années 30, plusieurs fabricants ont commencé à étudier la chose.
Quant à la Volkswagen Beetle qui a connu une carrière incroyable au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle affichait un coefficient de 0.46 cx, ce qui était extraordinaire à l’époque. Celui de la Citroën DS, apparue au milieu des années 50, était de 0,31.
Une goutte d’eau ? 0.05.
Aujourd’hui, plus de modèles proposent ce genre de statistiques, mais certains tournent toujours autour de 0.40.
