Un des grands pilotes de l’histoire de la Formule 1 nous a quittés en la personne de Niki Lauda. Tout a été écrit et tout a été dit sur ce passionné de course automobile, mais aussi sur ce perfectionniste maladif qui a donné sa vie au sport qui animait ses tripes.
Un film a même été réalisé (Rush) sur sa lutte pour le championnat en piste en 1976, titre qu’il allait ultimement céder à James Hunt. Sa lutte pour sa vie, aussi, car c’est lors de cette année qu’il a été victime d’un terrible accident qui l’a laissé avec de nombreuses séquelles.
Des séquelles qui se sont traduites par un état de santé fragile. Deux transplantations du rein, en 1997 et en 2005. Plus récemment, la réception d’un nouveau poumon, en août 2018. Et j’en passe.
Niki Lauda avait 70 ans ; on lui en donnait 20 de plus. Autant la course automobile a été bonne pour lui, autant elle aura eu raison de lui, à petit feu, après avoir été quasiment brûlé vif dans sa Ferrari, il y a déjà 43 ans.
Au passage, les statistiques seront là pour nous rappeler les trois championnats, soit 1975, 1977 et 1984, après que McLaren l’ait sortie de sa retraite en 1982.
On se souviendra surtout de lui comme d’un vrai. Sans rien enlever aux pilotes d’aujourd’hui, ceux qui ont couru dans les années 60, 70 et 80, et même le début des années 90, étaient des fous. Des fous qui conduisaient des tombeaux roulants. Des fous qui ne connaissaient qu’une façon de vivre ; à 200 à l’heure.
Des fous qu’on admirait, car la folie, parfois, c’est beau.
Merci M. Lauda.